Étiqueter, c'est s'octroyer le pouvoir de cerner, discréditer, ostraciser. Je m'appelle David et je ne suis plus le même depuis la crise du COVID-19.
En quelques mois, je suis passé du grade de français moyen à celui d'ennemi de la République.
Déjà plusieurs années après les murmures de Wuhan et le citoyen n'a toujours pas eu son mot à dire sur ce qui ressemble à un braquage. Moi qui n'avais jamais manifesté avant le 12 juillet 2021, j'ai voulu revenir sur cette période charnière pour laisser un témoignage du bout de la chaîne.
Cette extrémité qu'il faut bannir du débat.
L'ère du pangolin, c'est l'absurde, le mensonge, la brutalité et la folie normalisée. C'est aussi un alignement entre les principales institutions: un État destructeur, des médias manipulateurs, un système de santé dévoyé et une justice à plusieurs vitesses.
Un coup de force, une véritable prise de pouvoir. La vie d'avant enterrée, nombre de mécanismes sont restés en place. L'existence de l'humanité n'a jamais été menacée par le coronavirus.
En revanche, notre civilisation semble bel et bien à bout de souffle. Qui peut encore donner du crédit à l'action initiée par Buzyn? Comment ne pas interroger l'avenir que ce système nous propose?
Je livre un regard de la rue pour figer l'empreinte d'un de ceux dont les droits sont devenus désactivables.
Diplômé d'un master en management, David G. travaille dans les métiers du football. Avant d'être l'auteur de cet ouvrage - son premier -, il a notamment été journaliste web.
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