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Le « Commentaire » d'Origène sur l'« Épître aux Romains », composé à Césarée vers 243, fut traduit par Rufin d Aquilée dans les années 405-406. C'est cette traduction latine qui, à défaut du texte grec dont il ne reste que des fragments, fait l'objet de la présente édition (les livres I et II dans ce volume-ci, les livres III à X dans trois volumes ultérieurs).
Certes, Rufin avoue lui-même qu'il a abrégé le texte d'Origène. On peut cependant se convaincre que sa traduction respecte pour l'essentiel la pensée de l'Alexandrin. Ce « Commentaire sur l'Épître aux Romains » - le premier du genre - reflète toute l'admiration qu'Origène portait à Paul et révèle bien les orientations caractéristiques de son exégèse : sa réflexion sur les différentes sortes de lois, son insistance sur la liberté humaine, sa référence centrale au Christ, sa compréhension d'Israël et des nations dans l'histoire du salut, son sens aigu du mystère de Dieu...
La traduction latine de cette oeuvre, au début du Ve siècle, précéda de peu la controverse pélagienne au cours de laquelle les textes pauliniens sur la liberté, le péché, la justice et la grâce devaient être si largement débattus. Le « Commentaire » invite à retrouver, en amont de cette controverse, la lecture continue que l'exégète alexandrin en avait jadis donnée. Cette oeuvre de premier plan éclaire tout à la fois la pensée d'Origène et l'interprétation de l'épître dans les tout premiers siècles de l'histoire chrétienne.
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