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C'est l'histoire d'un amour dont on ne parle pas. Nanou, c'est une soeur, une mère, un être perdu.
Ce sont les vacances d'été, le temps d'emprunter les routes pour aller en Provence, sur les lieux d'enfance de la narratrice. Cette année-là, son fils a dix ans, il s'appelle Richard. En passant près de la vieille maison familiale, l'enfant réclame qu'on lui explique la mort tragique de celle qui aurait été sa tante et dont on ne parle jamais.
La narratrice replonge alors malgré elle dans un passé fui pour toujours, dans des souvenirs qui la ramènent près d'une soeur aînée qu'elle aimait plus que tout. Mais près aussi d'une soeur malade et mystérieuse. Elle replonge dans cet amour fou qui l'attachait à elle, dans ce passé tendre et violent, elle revit les épisodes heureux de l'enfance et les anecdotes terribles de ce qu'elle nomme ses « bas ».
L'histoire de cette soeur est indicible et elle ne tient pas à partager sa peine avec cette deuxième vie, cet enfant qui l'a sauvée. Elle qui a toujours voulu lui épargner ses larmes, finit par lui raconter, au risque de se perdre à nouveau.
Dans un premier temps, ce récit, n'est qu'un patchwork formé par les bribes du souvenir, qui sera reconstitué, édulcoré, pour en faire une histoire racontée à Richard.
Dans la douleur et la peine il faut entrevoir l'espoir, la force du temps réparatrice, l'enchaînement magique des évènements qui font que, par la force des choses, sans même s'en rendre compte, on peut survivre à tout et se surprendre à être encore capable d'aimer
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