Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Le 21 avril 2002, le lien historique entre la gauche de gouvernement et l'école s'est rompu : les enseignants ont fait défection.
Les indices du divorce s'accumulent depuis longtemps. L'ascenseur scolaire reste en dérangement pour les modestes et les défavorisés. Le système de sélection des élites n'a jamais autant privilégié les grandes écoles. Les personnels de l'Education nationale se disent déboussolés. Le débat public est en panne ou se résume à des échanges d'anathèmes qui font le lit des extrémismes...
Aujourd'hui, le gouvernement amorce le premier débat public sur les missions de l'école depuis 1989. Que la droite ose s'emparer d'un domaine dont elle se croyait exclue jusque-là est peut-être l'ultime indice des bouleversements survenus depuis vingt ans.
Que s'est-il passé depuis le triomphe de la « République des professeurs » en 1981 ?
Nourri d'enquêtes et de témoignages, Comment la gauche a perdu l'école analyse ce qui aura été « le plus grand échec de la gauche au pouvoir » : sa politique éducative.
Spécialiste des questions d'éducation, Emmanuel Davidenkoff est journaliste à Libération, chroniqueur sur France Info, et co-auteur Du bizutage, des grandes écoles et de l'élite (Plon, 1993).
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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