C'est le moment de découvrir les livres qui déchaînent les passions littéraires du moment...
Il faut peut-être des millénaires de gestation pour fabriquer une Rencontre... Un sacré coup de pouce du destin pour la favoriser... Un seul instant pour s'en saisir... Une seule seconde pour passer simplement à côté. Raphaël, Elena... ou le destin croisé de deux âmes errantes. Il y a ainsi, toujours, si vous cherchez, aussi minime, aussi lointaine soit-elle, une histoire en commun entre deux êtres qui finissent pas se trouver.
C'est le moment de découvrir les livres qui déchaînent les passions littéraires du moment...
Si j'ai bien compté, il s'agit là du neuvième roman ( entre autres textes, nouvelles et pièces de théâtre) d'Alain Cadéo, dont l'élogieuse et bienveillante préface du merveilleux "Elles m'attendaient"de @tomnoti avait attiré mon attention. J'avoue que je ne connaissais pas cet auteur jusqu'il y a peu et que c'est une vraiment belle découverte.
Raphaël du jour au lendemain, parce qu'un clochard l'a interpellé "Pourquoi es-tu si dur?" quitte tout, sa carrière prestigieuse, son appartement, sa vie pour partir sur la route en direction du Sud-Ouest, de l'océan. "Je me souviens toujours de cette voix. Elle fut le déclencheur de ma dégringolade ou de mon ascension. C'est selon. "
Il part sur le chemin de son enfance pour se retrouver, pour retrouver le vrai goût de la vie, son vrai sens aussi. Avec l'aide d'une vieille dame, amie de sa grand-mère, il va réapprendre les choses simples, celles de son enfance et partir à la rencontre de celle qu'il attend sans le savoir...
De son côté Éléna, issue d'une lignée de femmes indépendantes, a changé de vie elle aussi, elle a quitté la ville pour vivre près de l'océan et pouvoir transmettre à son fils son amour de la nature et des arbres. Ces deux-là sont faits pour se rencontrer. Mais quelle probabilité pour que la rencontre se fasse ?
L'écriture est belle, les personnages terriblement humains et attachants, tous, pas seulement Raphaël et Éléna. Le roman est une ode à la nature, à la lenteur et aux choses simples et par la magie des mots vous immerge dans la forêt landaise ou au bord de l'océan comme si vous y étiez... Ce roman est à déguster lentement pour s'imprégner de la finesse d'analyse des bruissements de l'âme humaine et de toutes les sensations qui le parcourent et en font la singularité et la beauté.
Ou, comment une petit phrase à l’air anodin peut changer une vie.
Barnabé Raphaël est un haut fonctionnaire ambitieux, travailleur, sans état d’âme. Fumant, avec ses collègues une cigarette sur le parvis de sa tour-bureau, il entend un SDF lui dire « Pourquoi es-tu si dur ? » Je me souviens toujours de cette voix. Elle fut le déclencheur de ma dégringolade ou de mon ascension. C'est selon. »
La phrase fait son chemin et Barnabé Raphaël démissionne de ce poste prestigieux pour l’inconnu, enfin, plutôt vers les Landes, l’Océan, direct vers son enfance. « J'ai piétiné le temps. J'ai piétiné ma carapace de rhino dur et responsable et je m'en vais, à poil, nouveau-né trentenaire, dans cette gourmandise qu'est la vie. Libre. Tendre. Et j'en frissonne de fragilité. »
Barnabé Raphaël descend dans le Sud-Ouest et remonte dans le temps, le passé familial avec l’aide de Mathilde qui lui raconte sa grand-mère maternelle « C'est une vieille dame de quatre-vingt-dix ans qui m'aide à raviver les couleurs du monde. Elle décape sans le savoir, brosse, lustre, taille et remet à nu mon âme de gosse. » Mathilde, nonagénaire, ultime rempart face à l’oubli du temps, fait revivre sa grand-mère et sa grande amie Lucie.
Lucie, elle, retrouve vie avec Eléna, sa petite-fille. Petite, un vrai garçon manqué qui ne vivait que dehors, près ou sur les arbres, véritable sauvageonne qui faisait la joie de vivre de ses deux grands copains. Maintenant, une jeune fille qui travaille dans un restaurant de bord de mer.
Sans le savoir, ces deux-là sont liés par les souvenirs de Mathilde.
J’ai aimé ce livre qui prend son temps, le temps de remonter le cours de la vie à pas de plus en plus déliés, de remonter à la racine de la vie. L’écriture poétique, mélodieuse, sensible ne permet pas une lecture rapide, la lenteur s’impose. De plus, avec l’épidémie que nous subissons, le changement de vie que cela impose rend ce roman d’une folle actualité.
Je pourrais rapprocher Alain Cadéo de Pierre Michon, Antonio Moresco, pour la poésie, le calme, la sérénité qui se dégagent de leurs romans, l’amour des mots ; tous les trois publiés par les éditions Verdier.
Je reste évasive sur ce texte pour en garder en moi la beauté. Un coup de cœur que j’aimerais vous faire partager.
Oser aller renouer avec son enfance, son passé, ses failles, ses souvenirs, ce n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît.
Raphaël, sur un coup de tête, décide qu'il est temps. Il se met en route vers son destin sans se douter un seul instant que ce sera la plus grande décision de sa vie. Sur ce chemin nous le suivons à chaque pas. Il est lui, il est nous, il est tout adulte qui un jour cherche des réponses à ses questions d'enfants.
Le résumé évoque la Rencontre, celle qu'on attend parfois toute sa vie. Effectivement, Raphaël est en quête de sens dans ce qu'il a fait, ce qu'il ressent et ce qu'il envisage. Des hommes, des femmes vont jalonner son parcours car ils sont en quelque sorte des éclaireurs.
C'est ainsi que porté par les mots de l'auteur nous laissons entrer en nous la douce mélodie des âmes. Chaque pensée, chaque idée, chaque envie est exprimée avec beaucoup de pudeur, de douceur. C'est une des principales caractéristiques de Alain Cadéo que de manier la langue française avec panache et brio.
De nouveau j'ai aimé son ouvrage. Chaque livre est différent mais ils forment un ensemble cohérent autour des sentiments humains, ils laissent une empreinte remplie de respect, d'admiration pour cette écriture, pour ces choix narratifs.
C'est une histoire qu'il faut lire en ayant vraiment un temps pour elle. Les mots doivent être lus, appréciés, savourés et une fois démarré les pages se tournent toutes seules, elles nous emportent dans un ailleurs entre la terre et le ciel.
Je reste profondément attachée aux deux premiers textes que j'ai lu et en reprenant mes avis, je me rends compte qu'à nouveau avec ce titre, je suis incapable de déterminer un genre précis. En fait, je crois que l'auteur a inventé le style "Alain Cadéo". C'est assez particulier car cela suppose une maîtrise parfaite de la langue, un fond qui tient la route mais l'exercice est très réussi.
Je remercie Alain et Martine Cadéo de toujours penser à moi pour la sortie d'un nouvel ouvrage.
Une très jolie lecture que je vous conseille !
Comme un enfant qui joue tout seul d’Alain Cadéo Après une quarantaine de pages , nécessaire probablement à la mise en place des différents personnages et de leurs histoires respectives , j’ai retrouvé le phrasé envoûtant , intelligent et subtil d’Alain Cadéo dans lequel on se glisse avec délice ... à lire ! Et si vous ne connaissez pas l’auteur continuez avec « Zoé »
https://alombredunoyer.com/2019/04/29/comme-un-enfant-qui-joue-tout-seul-alain-cadeo/
Si vous aimez la littérature, vous devez sans doute connaitre Alain Cadéo, cet amoureux magicien des mots, des belles phrases aux rimes riches, poétiques, marquantes, des scènes descriptives, visuelles ou olfactives, de l’écriture fine, intelligente et si travaillée, du rythme fluide et agréable, des pointes d’humour ou des piques bien senties…
Comme un enfant qui joue tout seul, son dernier ouvrage sorti aux éditions La Trace au mois de Février 2019 ne déroge pas à la règle. Il rejoint ma bibliothèque des coups de coeur 2019.
Je remercie Martine et Alain pour leur confiance, le livre ainsi que la belle dédicace que je partage avec vous tant je suis sur la même longueur d’onde que l’écrivain « On ne remerciera jamais assez les yeux paisibles qui s’emparent d’un livre pour parfois réveiller des bribes d’émotions partagées ».
« Devant moi désormais il y a comme une éternité qui se réveille. C’est un boulevard désert, crevé au fond comme un écran de cinéma et, de l’autre côté, je sens le vent du large, une autre vie dont chaque instant a la beauté d’un nouveau Monde. »
« Pourquoi es tu si dur? » Cette réflexion inattendu d’un sans domicile fixe va amener Barnabé Raphaël, 37 ans, à s’interroger sur lui même. Une vraie introspection pour ce trentenaire qui a réussi sa vie jusqu’à présent, n’a pas à se plaindre ni encore à craindre, mais qui pourtant décide de quitter les ors de la République, son appartement et tout ce qu’il possède du jour au lendemain.
Tout plaquer pour s’interroger sur ses priorités, ses envies, sur ce qu’est ou plus exactement devrait être sa vie. Retour aux sources, retour aux racines et aux fondements: la nature, l’océan. Se rapprocher du vrai et fuir le superficiel.
La beauté et le calme de la nature, comment ne pas adhérer…
« Le passé est un lest qui vous tire vers le fond, qui paralyse les forces de vie, qui vous empêche d’avancer. C’est bon pour les mourants, les nostalgiques et les vieux. »
Il retrouve ainsi Mathilde, une nonagénaire bon pied bon oeil qui fut amie de ses parents. Avec elle et grâce à elle, il retraverse son enfance, l’analyse, apprend, (re)découvre ses antécédents…
Il y croisera aussi Elena, une femme simple pour qui la vie est comme un long fleuve tranquille. Le monde est petit, je vous laisse découvrir le destin de ses deux personnages.
Une belle histoire, une analyse fine, une réflexion intelligente sur les choix de vie. Comment rester insensible et ne pas aimer? Quelle belle philosophie, quel bonheur!
« La vie est un cadeau mon prince, pour celui qui sait lire les signes. Les signes? Quels signes? Mais c’est partout quand tu sais voir et que ton cœur est libre! Les signes, c’est la capacité à relier des points qui dansent autour de toi. Observe bien le monde, regarde ce qu’il dépose devant toi à tout instant. C’est comme un ballet de lucioles traçant les plus belles esquisses sur une nuit d’été. Homme imbécile qui ne distingue rien!
Chaque vie a le pouvoir de s’inventer un destin et tu en fais de la routine. Chaque jour on te livre les clefs pour ouvrir les portes de tes cages, et toi chaque jour tu t’en sers pour les fermer à double tour. Crétin de gosse!… Et l’Océan de son gros rire blanc revient en force vautrer ses babines sur les pieds nus de Raphaël. »
J’ai pris mon temps et ralentis au maximum mon avancée tant je me régalais. Je ne suis assurément pas objectif (je le sais et vous êtes prévenus), mais ce texte est sublime, empli de grâce, de tendresse et de charme.
Quelques mentions spéciales extraites ici ou là, notamment à propos de l’océan, son bruit et son silence, ses dangers et ses attraits, nos envies et nos peurs;
J’ai embarqué un chien errant ou un chien errant m’a embarqué. […] Deux orphelins. Deux largués »
Et comment ne pas citer la chienne errante, la fameuse Giusa pour qui on ne peut que s’attacher… Humour, sourire, légèreté…
Comme je dis souvent, Alain Cadéo c’est la littérature à l’état pur. Merci Alain pour ce nouvel bon moment.
Ce conte philosophique est aussi littéraire que poétique, aussi marquant qu’apaisant… J’en ai tiré énormément d’enseignements. J’ai hâte de te retrouver pour le suivant.
« L’homme qui marche qu’avec sa tête, il trouvera jamais l’aimant. Celui qui marche qu’avec son ventre ou ses tripes non plus. Mais celui qui avance tout entier avec son cœur, celui-là il a peut-être des chances de le trouver. Mais tu vas me dire: c’est quoi le cœur? Le cœur, c’est le courage, la foi et la passion. Et la lucidité! C’est pas incompatible. Passion et lucidité. »
Lisez, faites lire son œuvre mes amis. Que cela soit Zoé, Des mots de contrebande, chaque seconde est un murmure, pour ne citer que les derniers, je suis certain que vous adhèrerez et reconnaitrez comme moi le talent de l’artiste.
Pour ma part, j’en parle et vous en parlerai encore et encore.
5/5 Coup de coeur
Je remercie Alain et Martine Cadéo pour l’envoi de ce nouveau roman.
C’est un roman qui se rapproche du conte philosophique ; le destin croisé de deux belles âmes. Dans » Comme un enfant qui joue tout seul « Alain Cadéo nous conte la nouvelle naissance de son personnage Barnabé Raphaël. Paru aux éditions La Trace en ce printemps 2019, je suis tombée sous le charme de cette écriture poétique, qui fait raisonner les mots au plus profond de soi.
À trente-sept ans, Barnabé Raphaël est fonctionnaire de l’Etat, pour la plus grande fierté de sa famille. Ambitieux depuis son plus jeune âge, il a travaillé d’arrache pied pour en arriver là. Mais un matin, un SDF l’interpelle.
p. 13 : » Et la voix d’un clochard un jour m’a remis à ma place : » Pourquoi es-tu si dur ? » Je me souviens toujours de cette voix. Elle fut le déclencheur de ma dégringolade ou de mon ascension. C’est selon. «
C’est un électrochoc pour ce célibataire, sans attache. Comme si cette interrogation avait l’effet d’une révélation. Tout cette vie faste, lui apparaît soudain superflue.
p. 12 : » Décidément, la vie est un luxe que nous bradons trop souvent comme de sales ados capricieux. «
Alors, Barnabé Raphaël plaque tout, du jour au lendemain. Il quitte son travail, vend son appartement parisien, et prend la route, délesté de tout. Son but : remonter le temps de sa jeunesse, jusqu’à l’Océan.
p. 16 : » Tout est à vivre. Encore. Je suis heureux. J’ai piétiné le temps. J’ai piétiné ma carapace de rhino dur et responsable et je m’en vais, à poil, nouveau-né trentenaire, dans cette gourmandise qu’est la vie. Libre. Tendre. Et j’en frissonne de fragilité. «
C’est un chemin fait de rencontres qui va pousser cet homme à retrouver avec bonheur et précision toutes les petites histoires de sa vie.
p. 23 : » Chaque vit est une légende, un grand récit allégorique truffé de secrets, de rencontres, de mystères, de signes, de mythes, de symboles, qu’on réduit, qu’on étrangle jusqu’à en faire trop souvent un mauvais scénario suant de platitudes. «
Il va notamment rencontrer une amie de sa grand-mère : Mathilde Barigot. À ses côtés, Raphaël reprend vie.
p. 30 : » C’est une vieille dame de quatre-vingt-dix ans qui m’aide à raviver les couleurs du monde. Elle décape sans le savoir, brosse, lustre, taille et remet à nu mon âme de gosse. «
Tel un fil conducteur, Mathilde lui rappelle que la meilleure amie de sa grand-mère était Lucie. Un personnage haut en couleurs !
Dans une alternance de chapitres, le lecteur suit simultanément le périple de Raphaël et l’histoire d’Éléna, petite-fille de Lucie.
p. 56 : » Ce qu’Éléna aime plus que tout dans l’évocation de sa grand-mère Lucie, c’est la capacité de cette femme à refuser des limites. Elle fait partie à ses yeux des rares êtres qui, ayant saboté la norme, nous aident par leur exemple à nous libérer de nos propres craintes. Eux seuls nous permettent d’entrevoir ce qu’il y a de meilleur en ce monde : la liberté plein ciel, aller toute joie dehors au bout de nos possibles. «
Le lien qui unissait leurs aïeules va conduire ces deux êtres à se rencontrer, au bord de cet Océan.
p. 152 : » Bien sûr que l’océan se souvient. Il est la plus grosse mémoire liquide de la Terre. «
J’ai eu la chance de lire ce roman au bord de cet Océan. La puissance de ses vagues face à la poésie des mots. La force et la sensibilité, mêlés dans une lecture qui se doit d’être lente. Chaque phrase raisonne en nous, nous interrogeant bien sûr sur notre propre route, nos propres choix. Aurions-nous, nous aussi, ce courage de tout plaquer pour suivre ce chemin, cette destinée ? Utopiste, certes, mais n’est-il pas de plus beau parcours que celui qui nous fait prendre des risques ?
» Ne vous souciez pas d’être meilleur que vos contemporains ou vos prédécesseurs.
Essayez seulement d’être meilleur que vous-même. » William FAULKNER
D’une couleur voûte lactée, l’entrée dans ce joyau se fait subrepticement par la grande porte. Celle qui suggère, prononce syllabes après syllabes les murmures marins d’une véritable initiation à la vie. Deviner que la lecture sera le chant du monde en absolu. L’envol d’une myriade en plénitude du plus beau verbe alloué. Ce parchemin est une étreinte d’âmes qui savent lire l’épiphanie de l’alphabet. La rencontre avec Alain Cadéo est un message pour un lendemain meilleur. Il offre en grâce magnanime la puissance du dire en lettres légères, polies et divines. On reste ainsi dans ses lignes nobles, attentif au passage d’une virgule. Au point qui retiendra l’attitude suprême d’un mot couronné roi. Cette histoire vivifiante est une boussole pour les égarés dans le désert. Les éperdus, les cherchants de lumière. On aimerait de toutes nos forces rencontrer nous aussi en vérité Raphaël, Elena, et ce miracle des généalogies qui ne doivent rien au hasard. Mais à cette force formidable, capable de saisir à pleines brassées le sourire, la ride qui se creuse et la quête du pain perdu qui se meurt. « A l’intersection de nos destins, il y a toutefois de minuscules sentiers de terre qui sont des raccourcis courts-circuits des possibles…. »Tout retenir de ce majestueux roman, entrelacs poétiques enchanteurs et paraboliques. Le dire d’Alain Cadéo est un honneur. Ses paroles sont le blé courbé dans un champ messager d’ombre et de flamboyance. La teneur source bénéfique est la main de l’auteur qui offre ses mots dans un astre silencieux, spéculatif, grave car sincère. Pleurer n’est rien dans ce moment fusionnel. C’est juste le rire du trop -plein de la beauté. Cette délivrance qu’Alain Cadéo dévoile est le macrocosme de destins qui ont su sublimer l’instant et le retenir. S’octroyer l’envergure de la tendresse, vagues après vagues dans l’apothéose des embruns. Lisez les amis, ce chef-d’œuvre qui s’élance vers l’horizon et vous verrez cet enfant qui joue tout seul. Comprendre. Publié par Les Editions La Trace.Culte.
Magnifique comme tous les livres d'Alain Cadéo .
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