80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Comment, depuis la naissance du cinéma, les cinéastes ont-ils reconstitué l'histoire ? A chaque réalisateur son interprétation...
Dans Cuirassé Potemkine (1925), Eisenstein fabrique une mutinerie de légende, mêlant des faits réels à des péripéties inventées de toutes pièces.
Dans Spartacus de Stanley Kubrick (1960), les patriciens ont l'accent d'Oxford et les esclaves l'accent américain.
Dans Perceval le Gallois (1975), Eric Rohmer imagine un Moyen Age d'épinal qui paraît plus vrai que celui, très réaliste, de Bertrand Tavernier dans la Passion Béatrice (1987).
Reflet d'une société, le cinéma est aussi un support d'idéologie ou de propagande. Les films sur la Révolution française montrent presque toujours le point de vue contre-révolutionnaire. Dans les westerns, les Indiens passent en quelques décennies du rôle d'agresseurs à celui de victime. Les ouvriers ne font jamais grève dans les films français avant 1968...
Illustré de 150 photos et citant plus de 300 films, ce beau livre invite à réfléchir sur la représentation du passé, du présent, de l'avenir, au cinéma.
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Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
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