"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En préparation de l'exposition du Petit Palais sur la Chine nous avons huit jours pour parcourir 24 000 kilomètres.
Des avions, des bus, un train de nuit, chaque journée est fléchée, les sites se succèdent à un rythme cadencé, nous sommes sur les traces des empereurs. De la sépulture de Qin Shi Huangdi, la plus connue, à celle des Han, à peine ouverte, un monde souterrain nous révèle un passé prestigieux et subtil. Les bronzes aux dessins complexes, la finesse de l'orfèvrerie, la maîtrise des terres cuites placent haut la valeur des esprits concepteurs.
Sur le sol, c'est l'effervescence, à pied, à vélo ou autre, un peuple est en mouvement et sous le signe du nombre se dégage une impression de puissance. Détruire, construire, les Chinois sont dans la course, les buildings de Beijing haranguent les paysans de Xian et son urbanisme explosé. Les bras qui servent de moissonneuses sont là pour rappeler les contrastes qui subsistent sur ce vaste territoire.
China Express, c'est avant tout des impressions de voyage et la transcription d'une dualité entre cette Chine des empereurs aux caractères uniques et ce nouveau décor qui se profile, soumis aux lois des échanges internationaux. A l'heure où ce pays s'engage avec l'Europe et cherche des partenaires pour se développer, l'ambition est clairement affichée : devenir un pôle mondial.
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