Cet ensemble d'articles rend compte de ce qu'on peut appeler « l'atelier Pasquali », puisque Adrien Pasquali a travaillé aussi bien comme romancier que critique et traducteur. Ce livre prolonge le colloque tenu l'an passé à l'Université de Genève pour commémorer les dix ans de sa mort.
La mémoire de Pasquali nous importe, en particulier ses romans, dont La Matta et Le Pain de silence. Son talent et son apport littéraire sont de première importance pour la littérature suisse romande et la littérature de l'émigration.
Son oeuvre est celle d'un écrivain attaché à la langue française, élevé en Valais, grandi pourtant dans une culture italienne. Sa langue maternelle sera l'italien, sa langue d'apprentissage le français. Il oscillera entre les deux de manière aussi jubilatoire que déchirée.
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