80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Charles-Frédéric Brun serait né à Colmar en 1804 et serait mort le 9 mars 1871 à Veysonnaz. Le conditionnel est important puisque nous n'avons pas trouvé de signes tangibles ni de son enfance, ni de sa formation : bref, aucune mention jusqu'en 1843.
Cette année-là, Charles-Frédéric Brun, muni d'une recommandation du chanoine Jean-Baptiste Helzelet, curé de Vollèges, frappe à la cure de Salvan. Il est hébergé au Trétien, où il enseigne à lire et à écrire. Il y peint quelques images, écrit ou recopie des chansons, laisse une trace de ses origines au dos d'un Mandement de l'abbé Riva. Puis une lettre de janvier 1844 annonce son départ pour la Savoie.
On perd sa trace jusqu'en automne 1847, où on le retrouve à Prachavioz, dans les mayens de Haute-Nendaz. Il y est accueilli par Jean-Barthélemy Fragnière (1809-1884), qui deviendra président de la commune de Nendaz en 1859.
La première peinture datée et localisée qu'il nous laisse de cette période est un «Saint Étienne Premier» peint aux Agettes, le 29 février 1848. Suivront des images peintes, des crucifix, des armoires, des chants, des recettes réalisées sur les communes de Nendaz, Veysonnaz, Salins, Les Agettes, Vex, Hérémence et même à Vétroz, où il traita principalement des sujets religieux.
On recense près de 190 images, près de 25 armoires et panneaux de bois peints, près de 18 crucifix peints, près de 10 textes écrits de sa main, une peinture sur façade en madriers à Euseigne, des fresques murales à la chapelle Saint-Michel à Haute-Nendaz.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année