Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Athènes, 1941. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Grèce, après avoir été libérée de l'occupation allemande est ruinée et le pays devient le théâtre d'une guerre civile. Révoltée par les injustices qui touchent ses proches, la jeune Themis décide de s'engager dans l'armée communiste et se révèle prête à tout, même à donner sa vie, pour défendre ses droits et sa liberté. Quand elle est emprisonnée sur l'île de Makronisos, Themis doit prendre une décision qui la hantera à jamais pour protéger ceux qu'elle aime.
Au crépuscule de sa vie, Themis prend conscience qu'il faut parfois rouvrir certaines blessures pour en guérir d'autres, et lève enfin le voile sur son passé tourmenté.
Quelques parties un peu longue notamment au début de l'histoire mais ensuite, j'ai été prise dans le livre et l'atmosphère du roman.
Le contexte historique est très détaillé et on est immergé dans cette période noire de la Grèce.
Une belle galerie de personnage.
J'ai apprécié !
Une fresque très intéressante sur le plan historique et un passé qui n'est pas si lointain
Le sujet est traité au travers d'une saga familiale, sans grande originalité et d'un style un peu scolaire à mon goût
Découverte de l'histoire grecque à travers la vie de Themis, héroïne de ce roman. On est loin des clichés carte-postale et des images idylliques que l'on peut avoir de la Grèce.
Ah ! la Grèce : sa blancheur, ses eaux turquoises, ses îles…le soleil, les vacances…
Oui, mais « Ceux qu’on aime » décrit une tout autre facette de ce pays.
Victoria Hislop, avec le talent qui la caractérise, nous transporte dans un pays en crise, de 1930 à nos jours, à travers la destinée de Themis Koralis : l’histoire familiale rejoint alors l’Histoire, la grande, la vraie.
De l'occupation allemande à la guerre civile entre communistes et conservateurs puis au putsch de la junte militaire, les violences et les exactions se suivent et se ressemblent. Y compris au sein de sa propre famille qui se déchire au nom des idéaux et convictions de chacun.
D’enfant timide, timorée et effacée, Themis se construit, alors, en s’affrontant aux opinions et agissements de ses aînés et devient une combattante pour la Liberté qui s’engage dans la résistance et se fait emprisonnée avec des centaines d’autres femmes dans les camps de redressement sur les îles de Makronissos (cela ne s’invente pas !) et de Trikeri. Les tortures, les humiliations, les privations vont-elles avoir raison de sa lutte et de ses engagements ?
Une amitié forte et unique pour une militante va l’aider à supporter toutes les brimades et les mauvais traitements, mais sera aussi le catalyseur d’une terrible décision et prise de conscience qui la hantera et influencera le reste de sa vie.
J’ai retrouvé avec plaisir la magnifique plume de Victoria Hislop, une auteure que j'affectionne tout particulièrement depuis ma lecture de L’Ile des oubliés, dans le cadre de la sélection du Prix du Livre de Poche 2013.
Son dernier pavé, Ceux qu'on aime, ne déroge pas à la règle de mêler le romanesque à l’Histoire. Victoria Hislop nous livre une fresque épique sur trois générations, à l’écriture savamment évocatrice et puissamment émotionnelle, pour raconter à travers l’histoire de Themis et de sa famille, la Grèce des années 40, sous l’occupation allemande, puis la Grèce des années 50 à 70, en butte à la guerre civile et aux émeutes meurtrières, à la violence, à la terreur et à la misère matérielle, morale et affective. L’auteur fait vivre les tragédies de ce pays à travers le prisme d’une famille grecque d’orphelins, élevés par leur grand-mère aussi affectueuse que pragmatique.
La seconde partie du livre montre une Themis un peu plus apaisée, qui fonde une famille à laquelle elle choisit de désormais consacrer sa vie, quoique le passé tourmenté n’est jamais loin…
En conteuse hors pair et didactique, Victoria Hislop met en scène les atmosphères, les sentiments à fleur de mots et la cruauté des actes. On « sent » l’odeur du sang, de la sueur ; on « entend », les tirs, les cris…L’émotion passe, effleure, s’imprègne… On chemine avec l’héroïne, on suit ses pérégrinations, on ressent sa douleur, sa souffrance, son désespoir…mais aussi l’amitié et l’amour sous toutes ses formes au hasard de ses rencontres. Bref, on vit l’intrigue et on n’en sort pas indemne. En plus, on en apprend sur l’histoire de ce pays, si proche et pourtant si lointain par sa culture et ses croyances qui, à bien des égards, fait partie des personnages de ce roman.
Certes, ce gros pavé de 460 pages peut en rebuter quelques-uns, mais le talent et le style de Victoria Hislop valent le détour et nous attachent d’emblée à la famille Koralis et notamment à Thémis, la benjamine de la fratrie, personnage téméraire, engagé, fidèle et authentique. Quant à l'intrigue, une fois les jalons du contexte politique, économique et social posés, elle se révèle captivante, passionnante, émouvante, quelque fois révoltante mais surtout instructive.
Un hymne à la liberté, un bel hommage à tous ceux qui ont osé, osent et oseront la lutte pour leurs droits. Hier comme aujourd'hui, cette histoire résonne et fait écho…pour ne surtout pas oublier.
Athènes, milieu des années 1940. Récemment libérée de l’occupation allemande, la Grèce fait face à de violentes tensions internes. Confrontée aux injustices qui touchent ses proches, la jeune Themis décide de s’engager auprès des communistes et se révèle prête à tout, même à donner sa vie, au nom de la liberté. Arrêtée et envoyée sur l’île de Makronissos, véritable prison à ciel ouvert, Themis rencontre une autre femme, militante tout comme elle, avec qui elle noue une étroite amitié. Lorsque cette dernière est condamnée à mort, Themis prend une décision qui la hantera pendant des années.
Au crépuscule de sa vie, elle lève enfin le voile sur ce passé tourmenté, consciente qu’il faut parfois rouvrir certaines blessures pour guérir.
Etant grande fan de Victoria Hislop, ce livre était dans ma PAL depuis plusieurs mois déjà. A la fin de ce roman, je reste toujours aussi fan et admirative de sa plume.
Elle arrive si bien à mêler l'Histoire et ce toujours de façon très détaillée, très documentée et très réaliste avec un parcours de vie que cela relève pour moi d'un sacré talent.
L'histoire de Thémis et de sa famille est très construite, belle en authenticité et personnages aux caractères bien trempés et distincts. Je me suis retrouvée plongée au cœur des rues d'Athènes puis du chemin fait parcouru par Thémis, mais aussi au sein de sa famille.
Comme tout le monde le sait, la 2nde guerre mondiale est mon sujet de prédilection en Histoire et je n'avais aucune connaissance de la position de la Grèce sur ce sujet, du vécu des habitants... Eh bien, ce trou vient d'être comblé par ce roman qui m'a éclairé énormément.
La puissance de la plume de Victoria est magnifique, les sentiments et émotions sont palpables, j'ai souri mais surtout beaucoup souffert à ses côtés, vaincu ses peurs, ses doutes, ses joies dans la même intensité... Un vrai tour de maître où aucune longueur n'est trouvable pour moi.
Un magnifique roman à lire.
Depuis le temps que j'entendais parler de Victoria Hislop et que je rêvais de la mer en regardant les couvertures de ses livres, j'ai décidé de partir à la découverte de cet auteur et ai jeté mon dévolu sur son dernier roman "Ceux qu'on aime".
Nous plongeons dans une saga familiale, en Grèce, autour d'une figure féminine centrale, Themis, qui n'a pas été épargnée par les épreuves de la vie, forte, courageuse, engagée, fidèle à ses convictions. Nous la suivons de 1930 à 2016.
Cette histoire individuelle s'inscrit dans la toile de fond de l'Histoire de la Grèce pendant cette période, avec en particulier, l'occupation du pays par les Allemands et les Italiens pendant la deuxième guerre mondiale, le clivage irréductible entre gauche et droite qui s'est même invité au sein des familles, la guerre civile entre les communistes et les royalistes, le putsch et la dictature des généraux.
La trame du roman n'a rien de particulièrement original; ce qui le rend intéressant, c'est l'arrière-plan historique qui lui donne de l'épaisseur. Le style est fluide ce qui rend la lecture agréable malgré des longueurs mais je ne garderai pas de ce livre un souvenir impérissable.
C'est le premier livre que je lis de Victoria HISLOP, merci à l'enseigne CULTURA d'avoir créé des comités de lecture, qui me font découvrir à chaque fois de bons romans, et celui-ci en est un particulièrement très bon.
Un repas d'anniversaire, celui de Thémis, où toute la famille est au rendez-vous autour de la table, seul vestige d'une vie mouvementée, tumultueuse.
Thémis aimerait laisser quelque chose de mieux qu'une vieille table, c'est alors qu'elle entreprend de raconter à ses petits-enfants une histoire, l'histoire de sa vie, de la toute jeune Thémis à la grand-mère qu'elle est devenue.
C'est une véritable saga familiale avec en fond l'histoire de la Grèce de la seconde guerre mondiale à aujourd'hui.
L'auteure, en véritable spécialiste de l'histoire et la culture hellène, nous conte l'histoire d'une jeune femme dont la vie semée d'embûches, d'amours contrariées, de tortures, de sévices ignobles reviendra à sa famille. Tout cela en nous captivant de bout en bout, nous faisant partager la détresse de l'héroïne, sa détermination et sa renaissance.
J'ignorais tout de l'histoire de la Grèce, de cette Grèce, la Grèce dictatoriale, la Grèce des colonels, la Grèce qui renaît de ses cendres. Je suis sorti abasourdi, horrifié, bouleversé de cette lecture, comment un tel pays où la démocratie est née a t'il pu sombrer dans un tel enfer sur terre. Nous connaissons tous l'holocauste, le ghetto polonais, la terre brûlée en Russie, les exactions des nazis en France et ailleurs. Là nous entrons de plein fouet dans l'histoire d'une nation plus connue récemment pour son surendettement.
Lire ce roman, c'est vibrer à chaque page, sentir un peuple à bout de souffle, pleurer à chaque exaction, vivre une aventure, celle de la jeune Thémis, ressentir dans ses tripes, dans son coeur, le destin de cette jeune héroïne et celui du peuple hellène.
Une seule envie, lire encore Victoria HISLOP.
Themis est élevée, avec sa sœur et ses deux frères, par leur grand-mère paternelle. La famille vit à Athènes et lorsque la seconde guerre mondiale se déclare, la fratrie est bientôt divisée entre ceux qui soutiennent l’occupant allemand et ceux qui veulent résister.
Themis choisi le camp de ceux qui luttent et le rang des communistes. Un choix qui la conduit à la clandestinité puis à être arrêtée et emprisonnée plusieurs années dans l’un des lieux qui a pour objectif de « rééduquer » ceux qui ne soutiennent pas le gouvernement. La naissance de son enfant et son rapprochement avec l’une des prisonnières vont lui faire prendre une décision cruciale.
Si ce livre est très intéressant par ce qu’il raconte de l’histoire de la Grèce à partir de cette époque tourmentée et jusqu’à aujourd’hui, je dois dire que je me suis beaucoup ennuyée à cette lecture.
La faute sans doute à de nombreuses longueurs au fil de ce récit d’un peu plus de 450 pages.
Il est, à mon sens, difficile de rendre passionnant un récit qui retrace une grande partie de l’histoire grecque à partir des années 30 en ne s’attachant réellement qu’à un seul personnage et quelques satellites peu fouillés. D’autant que l’histoire est très linéaire et suit les événements de manière chronologique, sans aucune rupture narrative. Très vite, l’impression de répétition s’est faite sentir.
Les thèmes étaient pourtant intéressants : l’histoire d’un pays, les liens familiaux, le poids du passé, les choix politiques, la transmission et l’hérédité, les secrets. Et Themis reste, malgré tout, un joli personnage féminin.
Mais l’ensemble aurait gagné à être plus concis ou d’ajouter quelques caractères forts pour constituer un pendant au personnage de Themis.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
Bonjour,
Je vous invite à lire ma chronique sur ce même livre qui diffère de la votre par le point de vue. J'apprécie la votre dans le sens où vous l'analysez sur un plan littéraire plus soutenu que moi. Me direz-vous ce que vous en pensez?
Je vous souhaite un bon après-midi,
Marc