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Dans le clergé des écrivains, il y a le ballet des anges plumitifs, l'ordre contemplatif des poètes, le temple des narrateurs ésotériques, le cloître des essayistes en théologie, le collectif des glossateurs oecuméniques, la secte des polémistes apocalyptiques, l'église des apôtres de la science-fiction, ou, encore, la confrérie des inquisiteurs du polar.
Avec «C'est moi, Dieu...», on entre dans la catégorie des romans évangélisateurs. Mais la parole divine y est portée sur un ton peu orthodoxe, décalé, résolument humoristique. Les âmes sensibles qui s'interdisent de rire aux offices religieux s'en formaliseront un peu. Les malicieux percevront dans ces trente-trois versets, une pointe de taquinerie blasphématoire. Mais les croyants amateurs de bons mots y verront sans doute l'inspiration du Saint Esprit.
À la fin, c'est écrit « à suivre »... Est-ce le premier épisode d'une série éternelle ?
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