Découvrez 4 titres dans un format adapté à la lecture pour malvoyants et déficients visuels
Clémence a trente ans lorsque, mue par l'énergie du désespoir, elle parvient à s'extraire d'une relation toxique. Trois ans pendant lesquels elle a couru après l'amour vrai, trois ans pendant lesquels elle n'a cessé de s'éteindre. Aujourd'hui, elle vit recluse, sans amis, sans famille, sans travail, dans une petite maison fissurée dont le jardin s'apparente à une jungle. Comment faire pour ne pas tomber et résister minute après minute à la tentation de faire marche arrière ? Un magnifique portrait de femme. Un roman haletant, bouleversant.
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Une belle écriture pour un roman sans concession, d'une logique implacable, quand une femme en apparence très fragile prend sur elle et lutte.
Il faut la plume de Sandrine Collette pour réussir à captiver le lecteur sur un souvent traité, qui fait voir comme chaque histoire est unique et peut tourner d'une manière ou d'une autre selon la personne victime de la violence.
Très bon.
Orage=perturbation météorologique violente.
Si ceux de Sandrine Collette n'ont rien de météorologique, la violence est bien au rendez-vous.
La jeune Clémence est en fuite, désemparée, fragile et totalement déconstruite.
Seule, et pas même libre. Aux aguets et sur la défensive. Encore et toujours.
Elle vient de fuir Thomas, son amoureux, Thomas devenu son tortionnaire, Thomas le pervers, le manipulateur, qui en a fait sa chose, qui l'a dévalorisée, dépersonnalisée, qui l'a isolée pour mieux la soumettre.
Mais la fuite, nécessaire, n'est pas suffisante...car Clémence risque à chaque instant la "rechute" et un retour vers son bourreau...car enfin, était-elle aimable , digne d'être aimée, toute transparente, inconsistante et diluée qu'elle était ? c'est bien là tout le problème de l'emprise psychologique et de la culpabilisation de la victime..
Comment s'autoriser le droit à un futur quand le passé vous a broyée ? comment accorder da confiance à autrui quand on a perdu toute conscience de sa propre valeur ?
S. Collette nous a habitués à de remarquables romans bien noirs, à d'efficaces atmosphères oppressantes.
Là encore. Elle détricote le mécanisme lent et implacable de l'emprise psychologique et de la destruction d'un individu par un autre.
Elle dissèque comme jamais l'âme humaine dans ce qu'elle a de plus sombre : celle de Clémence, dans ses terreurs, ses souffrances, ses errances et ses divagations mentales et celle de Thomas, le monstre psychotique. Avec une précision chirurgicale qui nous mène aux confins de la folie.
Et comme dans ses romans précédents, présence de Dame nature aux vertus rédemptrices. C'est en effet dans le petit jardin de sa "moche maison" que Clémence apprivoise petit à petit la nature, celle qui lui fut tant hostile à "l'époque Thomas", et la même qui lui permettra de renaître à la confiance. Lentement. Patiemment...
L'écriture précise et aiguisée de S. Collette nous permet de suivre au plus près le cheminement long et douloureux de Clémence et de créer une atmosphère particulièrement angoissante.
L'enfer, c'est "l'autre"...
A Clémence de faire le choix de la Vie et de trouver la force d'être sauvée....
C'est le premier roman que je lis de cette auteur conseillée par une amie lectrice. J'ai préféré choisir un thriller psychologique plutôt qu'un roman noir et sanglant. L'ambiance de certaines scènes est oppressante mais grâce à l'amitié et à la fin du livre, on a un roman plutôt positif. La psychologie du personnage féminin est bien retracée avec toutes ses contradictions vraisemblables. L'écriture est originale avec des phrases parfois inachevées, en suspense à la ponctuation absente, ce qui va bien avec le livre.
Jamais déçue par S. Collette ce roman raconte l'histoire de Clémence qui a fait son compagnon un pervers narcissique qui la maltraitait psychologiquement. Elle se retrouve seule avec un nouvel emploi en pleine détresse et emplit de peur et de manque de confiance
Peu à peu on découvre son vécu puis sa lente reconstruction. Un livre aux phrases courtes, incisives. Bouleversant.
Ecriture incisive pour décrire l'emprise d'une femme , aux mains d'un homme fou , violent ...
Au fil de la lecture la tension monte ; Clémence a peur , très peur ... et nous aussi ...
Récit poignant pour un sujet tristement d'actualité , jusqu'à la chute très surprenante ;
Je suis ravie d'avoir découvert cette auteure et je ne manquerai pas de lire d'autres de ses livres .
Clémence a réussi à quitter son compagnon qui la maltraitait et apprend à vivre, à se reconstruire la peur au ventre de le croiser et de retomber sous son emprise.
C'est cette longue émergence que nous suivons le long de ces quelques 300 pages. Peut à peu nous découvrons ce que Clémence a vécu et la difficulté de retrouver la joie de vivre, le besoins du contact jusqu'à la possibilité de rêver et de croire en l'avenir. Peu à peu le monde s'ouvre et quelques personnages entre dans la vie de Clémence en apportant un peu de lumière et d'espoir.
C'est un bien joli roman sur la résilience, la force de vie. Bien écrit (mais suis je objective !!) on s'attache à Clémence à chacun de ses pas on a envie qu'elle s'en sorte . Les personnages secondaires eux aussi sont attachants sans être envahissants.
Sandrine Collette livre, avec ce nouveau titre, les réflexions et les états d’âme de Clémence qui après avoir trouvé la force de quitter son mari à la suite de maltraitances, se réfugie dans une petite maison située dans une petite ville où tout reste à reconstruire.
L'auteure dans ce nouvel opus brosse avec justesse, dissèque avec finesse l’âme humaine, celle de Clémence, celle de Thomas (l’ex-compagnon, maltraitant et pervers) et celle de Gabriel (le compagnon de route). Cependant aucun suspens, tout est dit par l’auteure dans ce roman noir et intimiste. L’histoire de maltraitance et de femme sous emprise est tellement caricaturale que je n’ai pas accroché. Les personnages ne m’ont pas ému sauf Gabriel qui possède des valeurs auxquelles j’adhère. Si la volonté de l’auteure était de démontrer la force qui existe en chacun d’entre nous pour surmonter les épreuves, ce livre m’a laissé sur ma faim, avec des passages improbables et parfois un peu long, qui font parfois remplissage. Quant à la fin, je n’ai pas aimé du tout cette façon rapide de clore le sujet.
Bien entendu, cela n’enlève rien à l’écriture aiguisée, percutante de Sandrine Colette.
Il s’agit donc tout de même d’un plaisir de lecture pour un sujet qui me laisse sans émotion. Il m’a manqué un petit quelque chose en plus pour être conquise.
Donc pas vraiment un coup de cœur.
C'est un très bon thriller palpitant. Les style est un peu trop haché par moments mais il accentue ainsi la trame de ce que vit Clémence de l'intérieur de son être. Lutter contre un pervers des plus narcissiques et imbu de lui-même au point de pimenter sa lâcheté en nombre et en solitaire. La fuite en avant est l'unique solution. Et pourtant, elle sera tentée de passer la marche arrière, illustrant ainsi l'attirance des victimes envers leurs bourreaux qui ont le génie macabre de redevenir attentionnés au "bon" moment. Des bouées secourables ont beau se présenter à cette femme, elle a tant été démolie qu'elle ne les reconnaît pas de prime abord.
Comme dans le "Sheep" de Pink Floyd, on entrevoit un "Have you read the news ? - The dogs are dead" libérateur et salutaire comme quand on apprend qu'un docteur (qui passait son temps à démolir la tête de turc de son pensionnat en lui crachant dessus dès qu'il en avait l'opportunité) crie "Aline !" à sa fille pour qu'elle revienne, ce qu'elle aura du mal à faire puisqu'elle a été renversée par un chauffard. Il aura beau dessiner sur le sable son visage qui souriait, il ne la reverra jamais. On pourra l'entendre dire que c'est cruel mais quand on écrit de la sorte les pages de son destin misérable, la Vie ne fait pas de cadeau et envoie l'addition.
Oui, c'est vrai qu'une meilleure ponctuation aurait permis à ce que la forme ne fût pas trop éloignée du fond, mais on a connu bien pire dans la rédaction de roman.
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