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La Bibliothèque nationale de France présente du 6 octobre au 31 décembre 2004 une exposition consacrée au grand photographe Robert Capa, considéré comme le père de tous les photoreporters, à l'occasion du
cinquantième anniversaire de sa disparition.
Né à Budapest le 22 octobre 1913 sous le nom d'Endre Friedmann, dans une famille de la bourgeoisie juive, il devient un disciple de l'écrivain et artiste Lajos Kassák, est arrêté en 1931 à l'âge de dix -sept ans pour activités antifascistes et contraint par le régime de l'amiral Horthy à quitter la Hongrie. Il part pour Berlin où il trouve un travail dans une agence de photographie. Il réalise en 1932 à Copenhague son premier reportage consacré à un meeting de Léon Trotsky en exil, mais l'arrivée de Hitler au pouvoir le contraint à nouveau à l'errance. Il s'établit à Paris en septembre 1933. Dans le quartier de Montparnasse, où se regroupent les étrangers, il noue des contacts avec des photographes qui deviennent ses amis : son compatriote André Kertész, David Seymour surnommé Chim, et Henri Cartier-Bresson.
À l'automne 1934, il se lie avec une jeune juive allemande réfugiée, Gerta Pohorylle, qui travaille pour des agences photographiques. Elle sera à la fois sa compagne et son agent. Vivant dans des conditions matérielles très précaires, ils décident d'adopter des pseudonymes : lui devient Robert Capa, elle Gerda Taro. Tous deux émergent comme photoreporters à la faveur de la guerre d'Espagne, dans laquelle elle trouve la mort en juillet 1937.
Robert Capa a photographié cinq guerres : la guerre civile en Espagne (1936-1939), la résistance chinoise à l'invasion japonaise (1938), la Seconde Guerre mondiale en Europe (1941-1945), la première guerre israëloarabe
(1948), enfin la guerre d'Indochine (1954) où il meurt en sautant sur une mine, le 25 mai 1954, à l'âge de quarante ans.
Personne n'avait, avant lui, photographié la guerre avec un tel mépris du danger, ni avec une plus vive compassion pour les combattants et surtout pour les populations civiles victimes des conflits. Dès 1938, la
presse l'intronise « le plus grand photographe de guerre ».
Cette partie très importante de son oeuvre, qui appartient à notre imaginaire collectif, a occulté d'autres aspects de son travail. La présente exposition, organisée à partir des collections publiques et privées françaises, permet
de découvrir, à côté d'icônes comme le portrait de Trotsky à Copenhague, le milicien espagnol, les photographies du débarquement du 6 juin 1944 et de tous les grands conflits couverts par Capa, des reportages étonnants sur les pèlerinages de Lisieux, le Tour de France de 1939 ou le concours Lépine, sans oublier de remarquables portraits d'artistes. Après avoir vu ces photographies, sans doute comprendra-t-on mieux que Julia Friedmann, sa mère, ait refusé pour lui les honneurs du cimetière d'Arlington, au motif qu'il
avait toujours haï la guerre.
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