80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Depuis la publication du Dossier Camille Claudel en 1987 (fruit de quinze années de recherches de Jacques Cassar, mais resté inachevé du fait de son décès), jusqu'à sa rétrospective au musée Rodin au printemps 2008, Camille Claudel (1864-1943) a connu une véritable réhabilitation. Celle que les dictionnaires les plus officiels donnèrent longtemps pour morte en 1920 a fait l'objet de biographies romancées, cinématographiées, théâtralisées et chorégraphiées. Sur le plan scientifique, le catalogue raisonné de son oeuvre de sculpteur a enfin pu être établi.
Reste le « cas Camille ». Internée - séquestrée ? - en asile psychiatrique sur « placement volontaire » en 1913, elle y finira ses jours, trente ans plus tard, dans un abandon quasi total. Malgré un « secret de famille » bien gardé et le mystère toujours embrouillé de ses relations avec Auguste Rodin, des éléments du « dossier » avaient pu percer çà et là, mais ils n'avaient jamais été rassemblés. C'est à la reconstitution du puzzle que s'est attaché Jean-Paul Morel, pour tenter de comprendre cette interminable mise au tombeau.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", nous explique Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année