80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Ambitieux et calculateur, Norodom Sihanouk a toujours su utiliser les événements politiques internationaux et nationaux à son profit, et exploiter avec cynisme la dévotion de ses proches. En 1941, il acclame les Japonais qui occupent le territoire cambodgien. En 1945, à la capitulation du Japon, il donne satisfaction à la France en ne s'opposant pas à l'arrestation de Son Ngoc Thanh, son président du Conseil. En 1955, après avoir pris le titre de « Père de l'Indépendance du Cambodge », il abdique pour pouvoir diriger en autocrate tous les gouvernements successifs. En 1964, bien que se prétendant « neutraliste », il accepte l'installation de « sanctuaires » et le passage des troupes nord-vietnamiennes en territoire cambodgien. Après sa destitution en mars 1970, il s'allie avec les Khmers Rouges. La versatilité dont il fit preuve envers le père de l'auteure, Sam Sary, qui fut l'un de ses plus proches compagnons dans la « croisade » pour l'indépendance du Cambodge, est ici clairement démontrée. Sam Sary, chargé des négociations avec la France aux accords de Genève en 1954, co-fondateur du parti de Sihanouk, le Sangkum Reastr Niyum en 1955, tombe ensuite en disgrâce. Il est alors nommé ambassadeur à Londres d'où il est rappelé à la suite d'une malheureuse affaire personnelle. A Phnom Penh, la vindicte de Sihanouk va s'appliquer à lui et à toute sa famille. L'auteur relate la carrière politique de Sam Sary, sa disgrâce, sa disparition restée mystérieuse, et les conséquences tragiques qui en résultèrent pour sa famille.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année