"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Wiesbaden, 1951. Tandis que la ville se relève lentement de ses décombres, les nouveaux commerces se multiplient, et le Café Engel a désormais de la concurrence. Le Café König, qui a ouvert ses portes juste à côté, est bien plus moderne que celui tenu par les Koch depuis des décennies. Alors que Hilde tente en vain de convaincre ses parents de rénover l'entreprise familiale, c'est l'amour de sa vie qu'elle risque de perdre, car ses ambitions se heurtent à celles de son mari français.
Son frère August n'est pas mieux loti. Lorsqu'il rentre enfin de Russie où il était retenu prisonnier, il n'est pas seul. À ses côtés se trouve une femme russe dont l'arrivée menace de déchirer la famille...
Après Café Engel, Une nouvelle ère, la saga continue. Autour du bistrot emblématique gravitent des musiciens, des artistes, des acteurs, pour le plus grand plaisir des Koch et de ses habitués. Secrets, passions, espoirs animent les uns et les autres dans ce roman choral passionnant, douce et joyeuse célébration de la vie.
Nous retrouvons Hilde qui tente de relancer l'engouement d'avant guerre pour le Café d'Engel alors que son projet avance le Café König plus moderne ouvre a proximité du commerce familiale. August son frère rentre au pays après avoir été prisonnier de guerre, ce dernier rentre accompagné, la vie de la famille Koch sera encore mouvementé.
Un roman historique choral où l'on suit plusieurs vies, plusieurs couple, joie, bonheurs, déchirements et rancoeurs, une saga familiale entre tradition, carricature, la plume est vif, beaucoup d'émotions et de réflexions. Une alternance de narration, amour, famille et amitié. Une lecture dynamique et captivante. Des personnages attachants.
"Hilde ravale une remarque acerbe. Depuis que Wilhelm et August sont rentrés, sa mère est obsédée par la crainte qu’ils manquent de quelque chose. Heinz et elle financent les études d’August. Pendant ses trois années de formation à l’école d’art dramatique, Wilhelm logeait déjà à la maison. Et à présent qu’il gagne de l’argent, ce dernier ne donne pas un sou pour le logis et le couvert. Ses frères ont-ils jamais fait quoi que ce soit pour le Café Engel ? Servi les clients ? Acheté des vivres ? Ont-ils donné un coup de main, l’année précédente, lorsqu’on a repeint la deuxième salle ? Pas du tout ! August s’est certes proposé pour les aider, mais Else a refusé. Quant à Wilhelm, il trouve toujours un prétexte pour se défiler. C’est à Hilde et à son Jean-Jacques de se décarcasser"
"Elle qui ne cessait d’accuser le sort, de rendre les Allemands responsables de ses malheurs, a compris en entendant l’histoire de Luisa qu’on ne pouvait s’en tenir à des catégories aussi générales que "les Allemands " et "les Russes". Chaque individu est différent, bon ou mauvais, c’est selon. Et cela n’a rien à voir avec sa nationalité."
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !