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Au fort du Hâ, des femmes sont emprisonnées pour différents délits. En 1881, dans un but moralisateur et pour assurer le développement colonial, le gouvernement leur fait miroiter une vie meilleure en Nouvelle-Calédonie en se mariant avec d'anciens bagnards disposant d'une concession et condamnés à rester à perpétuité dans l'île. Transportées par bateaux avec leurs enfants, les conditions de voyage sont déplorables. À l'arrivée, l'union forcée avec les bagnards, la pénibilité des travaux et la soumission aux ordres des autorités rythment leur survie. Triste destin pour ces femmes victimes de la misère de leur époque. En 1905, cette initiative gouvernementale dite transportation, critiquée et n'atteignant pas le résultat escompté, est définitivement arrêtée. Cette expérience de peuplement d'une colonie par une population blanche va modifier le destin de plus de 2.000 femmes françaises soumises à la double peine de l'emprisonnement et du mariage forcé.
*Bonnes à marier, titre emprunté à Marie Deshayes, rédactrice de l'article «De Bordeaux partaient les Bonnes à marier» dans le Mag Sud Ouest du 25 janvier 2020, N° 408. Avec les remerciements de l'éditeur.
L'auteur, Jean-Jacques Déogracias, passionné par cette période de l'histoire pénitentiaire, nous éclaire sur ces «Bonnes à marier» complètement oubliées de nos jours.
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