Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Aucun résumé n'est disponible pour cet ouvrage actuellement...
Birnam Wood est un collectif de militants écologistes dont l’action consiste à exploiter des terrains inoccupés pour les mettre en culture. Le tout illégalement évidemment. Parmi les membres actifs de ce groupe figurent Mira Bunting et Shelley Noakes. Mira a repéré de nouveaux terrains à exploiter, situés à Korawai qui a fait l’objet d’un glissement de terrain après une succession de tremblements de terre. Ces terrains sont sur le point d’être achetés par un multimilliardaire, Robert Lemoine, qui va bientôt voir dans Birnam Wood un outil à utiliser. D’autant que le groupe commence à se fissurer avec le retour de Tony Gallo, l’un des fondateurs, qui accuse ses compagnons d’avoir dévoyé l’esprit de Birnam Wood.
Robert Lemoine, à la tête d’une entreprise de drones, a bien des choses à cacher et surtout la vraie raison de son intérêt pour les lieux. Car ce qui l’intéresse, c’est surtout le gisement de terres rares qui pourraient bien augmenter sa, déjà, très grosse fortune. Autant dire qu’il n’a pas très envie d’avoir un groupe de jeunes militants dans les pattes. A moins que les activités de Birnam Wood puissent lui servir de couverture et lui permettre de mener tranquillement ses petites magouilles.
Les membres de Birnam Wood vont se diviser à propos de cette alliance alors que Mira est de son côté persuadée qu’il leur est possible d’en retirer des avantages. Mais la jeune femme est bien loin de comprendre tous les enjeux liés à cet endroit. Et pendant ce temps, Tony mène son enquête pour comprendre les dessous de l’affaire et prouver à Mira qu’il est impossible de faire confiance à Lemoine.
Eleanor Catton mène ici avec brio une intrigue passionnante. Elle maîtrise parfaitement les rebondissements au fil d’un éco-polar qui peut facilement conduire le lecteur à faire une nuit blanche tant le récit est captivant. Le personnage de Lemoine, retors et manipulateur, intrigue tandis que les engagements de Mira amènent à s’attacher à un personnage qui peut être à la fois naïf et combatif.
Un roman résolument ancré dans son époque et brillamment conduit jusqu’à un dénouement inattendu.
Un livre un peu long au début, qui a réussi à susciter mon intérêt, pour finalement me surprendre.
Birnam Wood est une association écologiste, qui cultive illégalement des terres abandonnées. Le fruit des récoltes est consommée par les membres, donné, ou vendu à bas prix. Un jour, Mira, la fondatrice, trouve une terre exploitable, sur un terrain privé.
A partir de là, il y a une rencontre assez improbable et déstabilisante pour Mira, mais qui pourrait leur donner un sacré coup de pouce. Elle saute donc sur l'occasion. Oui, mais peut-être un peu trop vite ?
J'ai tout d'abord été attirée par l'action de désobéissance civile de Birnam Wood. Mais je dois bien avouer que le début de lecture fut un peu difficile pour moi : tellement rien ne se passe de concret dans la première partie. J'ai finalement repris au début, et j'ai réussi à mieux m'intéresser à toute la mise en place des personnages et du décor.
Vaut mieux être prévenu(e) !
La première partie est donc sans suspens, et avec peu ou pas de dialogues. La deuxième partie est plus riche en interactions des personnages et donc en dialogues, ce qui est nettement plus facile à lire. Et la troisième est réellement digne d'un thriller. Pour clore le livre par un très beau final, si je puis dire.
Même si la mise en place paraît très longue, je l'ai trouvée très intéressante par les sujets abordés. Faut dire, que c'est ce qui m'a intéressée au début, je vous le rappelle.
Pour apprécier cette histoire, je pense qu'il faut donc surtout avoir un attrait pour toutes les questions sociétales et environnementales. Et puis, finalement, le côté thriller de la fin, c'est surtout du bonus.
Le jardin ambulant
Je commence par remercier très chaleureusement NetGalley et les éditions Buchet Chastel pour leur confiance en m’ayant adressé ce livre paru tout début janvier.
L’intrigue se déroule en Nouvelle Zélande, sur l’île du Sud, réputée pour ses paysages magnifiques et encore préservés.
A Christchurch, Mira Bunting a créé une association appelée “Birnam Wood” visant à cultiver des terres en friches, y faire pousser des plantes et des légumes qui sont, une fois récoltés, vendus à bas prix ou distribués à ceux qui n’ont pas les moyens d’en acheter. Birnam Wood est un collectif clairement de gauche, dont tous les membres sont placés sur un pied d’égalité… ou presque. Car c’est bien Mira qui dirige Birnam Wood, et pour tout dire, elle ne se contente pas de planter sur des talus, ou des terrains à l’abandon : elle n’hésite pas à s’approprier des terres privées, ce que tous les membres de Birnam Wood ne savent pas. Après tout, la fin justifie les moyens non ? Et justement, elle a repéré un endroit qui serait parfait pour y mener un projet de grande envergure : à environ cinq heures de route de Christchurch, à Thorndike, à proximité immédiate du parc national de Korowai, qui vient précisément d’être touché par un tremblement de terre. La route est coupée, la terre convoitée se trouve précisément sur un domaine vacant. Mira décide de se rendre sur place pour se rendre compte de la faisabilité, ou pas, du projet. Et alors qu’elle explore les lieux, elle tombe nez à nez avec un homme qui semble tout savoir d’elle. Robert Lemoine est un milliardaire américain dont la société Autonomo fabrique et commercialise des drones ultra sophistiqués et bourrés de technologie dernier cri, aux multiples applications : cartographie des terrains, exploration des sols, et… surveillance. Lemoine convoite lui aussi le domaine, il est sur le point d’en finaliser l’achat, le vendeur étant Sir Owen Darwich, un homme d’affaires très récemment anobli, que Lemoine considère comme un peu frustre, et dont il entend bien se servir au mieux de ses intérêts.
Contre toute attente propose à Mira un arrangement : Birnam Wood peut s’installer sur place, disons pour les 6 prochains mois. Un accord gagnant-gagnant : Mira obtient des terres à cultiver à grande échelle ainsi qu’un financement, et Lemoine un alibi écologique très bienvenu par les temps qui courent, d’autant qu’il aimerait bien obtenir la nationalité néo-zélandaise, pour ses affaires…
Comme vous l’imaginez sans peine, le pacte passé entre les « babas-cool gaucho » de Birnam Wood et le milliardaire cynique aux objectifs opaques ne va pas se dérouler comme prévu. Mais la grande force du roman est précisément de ne pas s’arrêter à une allégorie du bien et du mal… Car dans cette histoire, personne n’est vraiment celui qu’il prétend être.
Articulé en trois grosses parties (pas de chapître mais, fort heureusement, quelques respirations dans ce livre très dense) l’intrigue prend son temps à se mettre en place. L’auteure présente assez longuement ses personnages, les installe tranquillement dans l’histoire et, d’un seul coup, presque sans crier gare, tout s’emballe.
Jouant sur des thèmes très actuels (notamment l’éco anxiété qui nous est journellement servie, le pouvoir exhorbitant des ultra-riches qui s’approprient sans état d’âme des ressources essentielles contre les tentatives, parfois désespérées –et desespérantes- des militants ou des lanceurs d’alerte) baigné par l’ironie de l’auteure et par un certain humour noir, voici un très grand thriller psychologique et politique, engagé et implacable.
Très belle découverte que je vous conseille vivement
BirnamWood #NetGalleyFrance
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...