La présente étude, menée dans le massif forestier de Ngog-Mapubi-Dibang a pour objectif l'évaluation de la biodiversité végétale et stocks de carbone. La méthode utilisée est celle des inventaires basée sur les transects de 1,2 km de long sur 20 m de large en vue de caractériser les différents types d'utilisations de terres de la zone. La méthode destructrice est utilisée pour les herbacées, la litière et les racines du sol afin d'évaluer la quantité de carbone stockée dans chaque réservoir. Les données obtenues ont permis d'identifier huit (08) types d'utilisations de terre avec 8697 individus ligneux et 267 palmiers, répartis dans 145 espèces, appartenant à 125 genres et 52 familles. Les formules allometriques développées par Chave et collaborateurs en 2005 et en 2014 ont permis d'évaluer les stocks de carbone pour les ligneux. L'analyse comparative des deux formules allometriques montre que la formule élaborée en 2014 sous-estime le carbone par rapport à celle élaborée en 2005. Les stocks de carbone sont affectés par les activités anthropiques lorsque les forêts sont converties en champs de culture.
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