« Barbara a tout changé pour moi, l'enfance, l'adolescence, l'âge adulte. Nous étions nombreux dans ma famille, l'intimité rare. Grâce à Barbara, le «je» m'est devenu accessible. J'ai su apprivoiser le silence, comprendre la force de la solitude. Elle a bouleversé ma relation au temps, à la vie, aux autres, au secret, à la nature, à l'amour, à la mort... Elle ne m'a jamais quittée. » Sur le mode du récit intime, Kéthévane Davrichewy rend hommage à celle qui est à l'origine de sa vocation. Elle raconte comment les chansons l'inspirent encore aujourd'hui dans son travail comme dans la vie. Car « la femme qui chante », vingt ans après sa mort, continue d'imprégner des milliers de vies, de les habiter, de les consoler, de les inspirer. Du « je », la romancière est passé au « nous ».
Pendant plusieurs mois, elle a interrogé des gens de tous les âges, d'horizons différents, des anonymes mais aussi des personnalités de l'édition, du journalisme, de la chanson, du cinéma... à qui Barbara a fait ce même cadeau. « Elle ne nous a plus quittés », disent-ils tous. « Quelle chance, disent-il encore, de savoir qu'elle sera là jusqu'au bout, consolation inépuisable.
» Par la seule force de ses chansons.
Un florilège de 4 titres consacrés à Barbara et qui viennent de sortir
« Chacun a sa Barbara, je n’ai pas souvent eu envie de la partager. Et pourtant, une personne qui n’aimait pas Barbara me semblait immédiatement étrangère »
J’aurais pu écrire cela, c’est tout à fait mon ressenti.
Barbara, c’est mon inconditionnelle histoire d’amour. Je me l’accapare comme des milliers de gens le font et je me sens pourtant unique dans notre relation.
J’étais curieuse de voir ce qu’en a écrit Kéthévane Davrichewy.
C’est aussi une belle histoire d’amour entre elles.
J’ai aimé ces nombreux extraits de chanson qui ont donné une musique à ma lecture.
Je continuais mentalement les chansons.
L’auteur fait son autobiographie accordant une place capitale à Barbara.
De nombreuses personnes sont citées exprimant chacune leur lien à Barbara.
J’ai particulièrement aimé les pages concernant les spectacles, auxquels je me suis tous rendue, et ai revécu la communion qui habitait tous ces gens réunis l’espace d’une soirée.
Si comme je l’ai déjà dit je suis toujours réticente à lire des gens qui écrivent sur Barbara, un peu comme s’ils voulaient se l’accaparer davantage, je trouve finalement que Kétévane Davrichewy n’a pas eu tort d’écrire ce livre. Sa sincérité est évidente.
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