80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Parfois, je me demande comment ma vie aurait été si mon frère n'avait pas ruiné notre famille. Est-ce que je serais là, à zoner toute la journée dans cette banlieue merdique ? Est-ce que mes parents auraient encore un minimum de considération pour moi ? Mais le mal est fait. A quinze ans, je suis rongée par la culpabilité et l'incompréhension. Je cache mon mal-être derrière mes allures de garçon manqué et ma brutalité.
Pour survivre, j'essaie d'oublier cette souffrance, en attendant des jours meilleurs... Je croyais avoir assez morflé et que ça ne pouvait pas être pire. Le sort s'est pourtant acharné. Un beau soir d'été, le passé a soudain refait surface et fait sombrer dans le chaos ce qui me restait de famille. C'était trop pour moi. J'ai alors fui cette réalité à tout prix, frôlant parfois l'irréparable...
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