"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Arirang est le titre d'une chanson populaire coréenne qui a donné son nom au plus gigantesque spectacle vivant que le monde ait sans doute connu. Pour la première fois, Philippe Chancel révèle l'intégralité de ce spectacle organisé depuis 2002 dans le stade du ler Mai qui compte 150 000 places à Pyongyang, capitale de la Corée du Nord. A l'issue de plusieurs mois de répétitions, jusqu'à 100 000 participants - enfants transformés en pixels vivants dans les gradins, et gymnastes sur la pelouse - exécutent des scènes chorégraphiques impressionnantes au son des chants révolutionnaires, qui reconstituent par des tableaux successifs l'histoire de la Corée, de ses origines à l'occupation japonais, jusqu'à la réunification souhaitée. Le photographe se concentre sur ce seul sujet, comme symbole et métaphore de l'ensemble du système nord-coréen et adopte le point de vue exceptionnel de l'autorité en se plaçant en lieu et place du " cher leader " Kim Jong Il. Philippe Chancel rend compte, dans la stricte lignée de l'esthétique documentaire et une logique d'inventaire, de l'emphase de ces célébrations.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !