Créé à Grenoble le 11 septembre 1814, à partir de trois bataillons de sapeurs et de mineurs des campagnes de la Révolution et de l'Empire tous vieux soldats couverts de gloires et de blessures , le 3e Régiment du Génie a participé à toutes les campagnes glorieuses ou malheureuses de la France sur son territoire, en Europe et dans le monde. Ainsi, il participe à toutes les campagnes françaises de la fin du XIXe siècle : Algérie, Afrique Noire, Mexique, Extrême-Orient, Balkans... Ses sapeurs n'ont cessé de faire la preuve de leur ingéniosité, de leur courage et de leur panache ; soldats d'élite, ils sont capables de construire entre deux combats, puis de se battre au corps à corps dans l'assaut, partageant le sort de leurs frères d'armes fantassins, étant comme eux solides, rudes et modestes. Pendant la première Guerre Mondiale, le 3e RG met sur pied 88 compagnies réparties de la Marne aux Balkans. 67 citations, dont 30 à l'ordre de l'Armée, ont récompensé la valeur de ces compagnies, qui ont perdu près de 3 000 hommes dans ces terribles combats. Après la seconde guerre mondiale, connaissant de nombreuses évolutions, il hérite du 180e Régiment du Génie qui s'est illustré en Italie puis pendant la campagne de France, de la Provence jusqu'en Allemagne. Neuf batailles inscrites dans les plis de son Drapeau, qui est décoré de la Croix de Guerre 1939-1945, témoignent de ce passé prestigieux : Château de Morée 1828, Alger 1830, Constantine 1837, Sébastopol 1854-1855, Extrême-Orient 1884-1885, Verdun - L'Aisne 1916-1917, La Somme 1916, Les Flandres 1918, Italie 1943-44. Après de nombreuses années de garnison à Arras, le 3 s'installe en 1947 à Mézières, où fut jadis créée l'Ecole Royale du Génie qui vit passer de nombreux personnages illustres tels Carnot, Monge, Rouget de l'Isle... Il n'en partira que de 1956 à 1962 pour participer aux opérations au Maroc et en Algérie. Aujourd'hui Régiment du Génie de la 1e Brigade Mécanisée de Châlons en Champagne, le 3 est équipé de matériels modernes et polyvalents pour s'engager dans un combat interarmes de haute intensité comme dans des missions d'interposition. Ayant débuté sa professionnalisation dès le début des années 1990, il a été de toutes les opérations dans lesquelles l'armée de terre a été engagée : la guerre du Golfe en 1991, l'ex-Yougoslavie à partir de 1992, le Kosovo, l'Afghanistan, la Côte d'Ivoire... Il participe également aux missions de souveraineté dans les départements et territoires d'outre-mer, et de coopération avec les pays amis : Polynésie, Mayotte, Réunion, Guyane, Guadeloupe, Nouvelle Calédonie, Cameroun, Sénégal... Enfin, il est présent sur le territoire national lorsqu'il faut porter assistance à la population : intervention lors d'inondations (Ardennes 1995, Somme 2001) ou des tempêtes (1999), mais aussi participation au plan Vigipirate. Sa devise Ardennes, tiens ferme ! traduit la volonté d'inscrire concrètement son action sur le terrain et la détermination dans l'ac
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