"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Lorsque, un soir de 1925, Marie Vassilieff présente à ses amis sa série de «portraits-poupées», Cendrars ne cache pas son émotion : l'artiste russe a fait de lui un fétiche. Elle a perçu le continent noir qui habite son âme. Alors que l'Europe a sombré dans la Grande Guerre, l'Afrique offre aux yeux du poète une puissance de régénération. En 1921, son Anthologie nègre fait date, telles Les Demoiselles d'Avignon de Picasso quinze ans plus tôt. Cendrars est le premier à considérer comme des oeuvres d'art les contes oraux qu'il a compilés chez des missionnaires ou des colons qui n'y voyaient que documentation ethnologique. En leur rendant voix, il a voulu restituer à ces textes leur force vive. Pour Michel Leiris, «plus qu'un livre, c'est un acte».
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