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« Les Yanomami sont comme des membres de ma famille et je me dois de défendre ma famille. » (AFP, 2020).
Dans ce livre, publié en 1978 par l'éditeur brésilien Praxis, Claudia Andujar et George Love dénoncent à travers un récit photographique quasi cinématographique, chargé d'émotion, la dislocation culturelle des Yanomami due à l'exploitation dévastatrice de leurs terres par la dictature militaire. Le livre, qui devait inclure une préface du poète amazonien Thiago de Mello, a été censuré au Brésil et une partie du stock de l'imprimeur détruit par la junte. Le livre est finalement paru sans texte à l'époque.
« Ce n'est pas une journaliste qui raconte une histoire, ou une anthropologue qui analyse une société. Elle était en immersion totale et s'est sentie libre de faire des expériences. [...] En utilisant son appareil photo comme une arme, Claudia a évité un génocide », estime Thyago Nogueira.
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