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ABSTRAITE ET PLAISANTINE

Couverture du livre « ABSTRAITE ET PLAISANTINE » de Philippe Beck aux éditions Le Bruit Du Temps
Résumé:

Cette suite de cent douzains en vers libres mesurés doit son titre

aux deux qualificatifs par lesquels un grand musicien antimoderne

et compromis (le pianiste Alfred Cortot) caractérisa des musiques

modernes tenues pour dégénérées. Le livre refuse de manière

sèchement mélodiée les... Voir plus

Cette suite de cent douzains en vers libres mesurés doit son titre

aux deux qualificatifs par lesquels un grand musicien antimoderne

et compromis (le pianiste Alfred Cortot) caractérisa des musiques

modernes tenues pour dégénérées. Le livre refuse de manière

sèchement mélodiée les dérives qui ont entraîné la sensibilité

vers un projet de purification des décisions artistiques. Un tel

projet entrait dans un plus ample programme d'élimination d'une

partie de l'humanité au nom de l'humanité, comme il se produit

dans les guerres, et avec une affreuse radicalité dans le cas du

national-socialisme. Mais « la poésie, c'est la guerre », et ce mot de

Mandelstam devrait hanter chaque moment d'écriture du moindre

poème, comme le mot de Shakespeare : « Tu fuiras l'ours, mais si

sur ta route se dresse une mer en furie, tu te retourneras vers la

gueule de la bête. »

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