"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À Scarborough, on boit des bières au bord de la Rouge, on rêve d'Aisha, la fille la plus intelligente du lycée, on se bat avec les gangs rivaux. Ou alors, on se retrouve chez Desirea's, qui tient autant du salon de coiffure que du night club. Michael et Francis, deux frères adolescents, mènent dans cette banlieue de Toronto une existence rythmée par les descentes de flics et le racisme ambiant. Ils n'ont jamais connu leur père et leur mère, Ruth, travaille nuit et jour pour leur donner une chance. Mais les espoirs de ces trois-là volent en morceaux lorsqu'une fusillade éclate, un jour d'été 1991.
33 tours est une histoire à haute tension, un hommage à l'art métissé du hip hop et un hymne à l'amour fraternel.
Dès le début de la lecture on sent qu'il va se passer un drame. C'est une immersion dans la banlieue de Tonroto et dans les années 90. C'est également une immersion dans le hip hop et dans la culture métissée. C'est un livre qu'on ne quitte pas.
Je suis bien ennuyée, car j’ai écouté l’auteur au Festival America, l’ai trouvé intéressant, et j’étais sûre d’aimer ce roman. Pourtant l’histoire de deux frères élevés par une mère immigrée aimante, jeunes gens passionnés de musique, mais englués dans leur banlieue tristounette et leurs fréquentations peu recommandables, malgré les qualités d’écriture du texte, ne m’a pas emportée. Le drame s’annonce dès le début du roman, tout cela est très triste mais je suis restée extérieure à ce qui se jouait. Peut-être, comme je l’ai lu juste après Nos enfants après eux, ai-je fait une légère overdose de jeunesse défavorisée. D’autres ont beaucoup aimé.
https://lettresexpres.wordpress.com/2018/12/05/lectures-du-mois-18-novembre-2018/
Élégie pour un frère.
C’est court, c’est intense.
David Chiarandy opte pour la brièveté, la subtilité et tisse habilement le passé avec le présent pour raconter une histoire de lien fraternel.
Dès le départ, le lecteur a le sentiment inévitable que des vies pleines de promesses vont être gâchées ou qu’elles prendront fin tragiquement. Le danger semble toujours proche dans cette banlieue de Toronto où vit la famille de Michael. Alors oui on est loin du « feel-good » mais Chariandy derrière cette histoire nous parle énormément d’amour. L’amour d’une mère, l’amour pour un frère, l’amour d’une communauté qui sait être solidaire quand tout le monde fait face aux mêmes problèmes et partage les mêmes rêves.
Un court roman sans mot inutile qui assène un puissant coup de poing, explorant les questions d'immigration, de masculinité, de famille, de racisme, de perte, de chagrin, de brutalité policière, le tout sur fond de musique hip hop.
Soutenez ce beau roman.
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