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La lecture des ouvrages consacrés à la bataille des Ardennes donne souvent l'impression que le 26 décembre, tout est joué. Patton est arrivé à Bastogne, le reste n'est plus qu'épilogue. Paradoxalement, ce n'est qu'après cette percée que Bastogne devient le centre de gravité de l'offensive des Ardennes. Le principal choc de la bataille se déroule à partir du 30 décembre. Le général Patton y commande la plus grande force de sa carrière et ne parvient pas à obtenir un succès significatif. Après un début foudroyant, son offensive piétine. Il doit prendre Houffalize pour fermer la porte aux Panzer-Division qui évacuent le saillant formé lors des premiers jours. Il n'y parvient qu'après deux semaines de coûteux affrontements, quand il n'y a pratiquement plus rien à enfermer dans une nasse. La manoeuvre est devenue aussi vaine qu'inutile. Comme à Falaise en août, comme à Mons en septembre, les généraux d'Eisenhower ne parviennent pas à récolter le fruit du sang versé par leurs hommes ! C'est pendant cette première quinzaine de janvier que la bataille des Ardennes se transforme en match nul qui ne connaît ni vainqueur ni vaincu.
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