"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
ARRIVÉE À LA PAGE 100... Je suis aussi perplexe que la quatrième de couv': "De quoi parle-t-on ici? A quoi a-t-on affaire? A un thriller exotique? A un roman noir? A une fresque postcoloniale?". Mystère et boule de gomme. L'auteur entrelace les personnages, les voix à la première et la troisième personne et peut-être même les époques, sans que j'ai pu voir le lien entre ces différentes pierres, ni même se dessiner une intrigue. Une lecture à l'image du décor de Sable: aride...
Les 100 premières pages de ce roman ressemblent au début d'une odyssée dont le titre, le chapitre 1 et son vocabulaire nous annoncent qu'elle prend le chemin des terres chaudes.
Désert, horizon, soleil, mer, façades orientales et minarets. La langue est complexe et moderne.
Sur fond de chaos, de misère, de fournaise lancinante, de désinvolture administrative, de corruption, de questions existentielles, les personnages aux noms étranges ne se croisent pas tous encore en ce mois d'août 1972;
Polidorio et Canisades sont policiers. Amadou Amadou aurait commis un homicide. Helen Gliese débarque en Afrique. Lundgren Herrlichkoffer est mort, nous le savons mais nous le voyons vivre (ses derniers instants ?). Spasski et Moleskine sont écrivains et exilés. Cétrois a fuit. Et puis, il y a des anonymes, Larbi, l'Arabe, le petit, le gros, un amnésique et des flash-back....
La promesse de se laisser emporter hors de nos certitudes ...
Étape de la page 100
En général, lorsque je parviens à ce stade d'un livre, j'en ai compris la problématique, cerné les objectifs, découvert et intégré les personnages et leur rôle dans l'histoire ...
Eh bien pour "Sable" j'avoue que je patauge un peu ! Mais ce n'est pas désagréable de naviguer à vue en pleine mer (Livre 1) et s'il le faut je poursuivrai ma lecture de la même façon dans le désert (Livre 2). Rien ne vaut le dépaysement, surtout pendant les vacances estivales.
Donc je poursuis mon exploration de ce roman atypique mais néanmoins attachant et j'attendrai de l'avoir achevé pour donner une impression plus limpide et plus argumentée.
Rendez-vous de la page 100
Exercice difficile que de s’arrêter à la pa ge 100 de ce long roman qui en compte 500. L’intrigue se dévoile petit à petit. Les personnages nous sont présentés un à un. Nous sommes au Maroc en 1972, un policier français se demande pourquoi il a accepté sa mutation ici. Une belle (et sotte) américaine débarque du bateau. Des hippies sont assassinés ; le meurtrier est arrêté. Un allemand en mission perd une valise pleine de Deutschmarks de la RDA… Bref, je suis face à un puzzle dont les pièces ne correspondent pas encore, et pour cause : l’auteur a découpé son oeuvre en 5 livres. Je viens d’achever « la mer ». Il me reste à découvrir « le désert », « les montagnes », « l’oasis » et « la nuit ».
Avec un tel programme, comment ne pas se réjouir et continuer ma lecture de ce qui s’annonce comme une très belle expérience littéraire !
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