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Un récit court mais intense qui célèbre la nature à travers le personnage pittoresque d'Elezéard Bouffier, un berger solitaire qui s'était mis en tête de planter des arbres et qui y consacra son existence.
A travers cette nouvelle, l'auteur aborde les thèmes de la nature et de la transmission.
J’avais très envie de lire Jean Giono depuis longtemps et je n’ai pas été déçue, « L’homme qui plantait des arbres » est une petite merveille !
Très joli texte, poétique, utopique et sensible.
Hommage à un berger solitaire, presque taciturne qui a consacré toute sa vie à reboiser un coin de terre.
Avec une patience infinie, il plante des arbres. Ces arbres apportent de l'eau, font renaître le vie et les villages se repeuplent.
La plume accompagne de loin ce long labeur, ce presque entêtement.
C'est un hymne à la nature, bien sûr, mais surtout une ode à un homme qui a tracé son chemin.
Ce n’était ni un dada, ni une lubie de vieux fou : « Il avait jugé que ce pays mourait par manque d’arbres. » (p 6). Giono montre que les hommes peuvent aussi être des dieux dans d’autres domaines que la destruction.
Les guerres de 1914 puis de 1945 passent et Elzéar Bouffier plante encore des arbres.
Avec les arbres, l’eau réapparait et la vie revient, les familles s’installent, les villages prospèrent à nouveau.
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