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Vincent Maillard

Vincent Maillard
Ancien grand reporter, Vincent Maillard est réalisateur de documentaires et scénariste. Après Springsteen-sur-Seine (Éd. Fanlac, 2019), est sorti L'Os de Lebowski, un roman noir subtil et hilarant, à l'écriture ciselée, qui a été couronné par le Prix Littéraire 30 Millions d'Amis 2021.

Avis sur cet auteur (8)

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    Couverture du livre « La spirale du milan royal » de Vincent Maillard aux éditions Philippe Rey

    Henri-Charles Dahlem sur La spirale du milan royal de Vincent Maillard

    L'oiseau de mauvais augure

    Dans un roman habilement construit, Vincent Maillard suit une famille qui resserre ses liens après la mort du fils aîné. Réunis sur un bateau de croisière, ils vont vivre un nouveau drame, le suicide d'une femme, sans savoir qu'il est lié à celui qu'ils...
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    L'oiseau de mauvais augure

    Dans un roman habilement construit, Vincent Maillard suit une famille qui resserre ses liens après la mort du fils aîné. Réunis sur un bateau de croisière, ils vont vivre un nouveau drame, le suicide d'une femme, sans savoir qu'il est lié à celui qu'ils commémorent.

    Guillaume et Hélène ont eu trois enfants. Joséphine, Alexandre et Baptiste, l'aîné. Ce dernier est mort le 8 juillet 1998. Il s’est tué dans un accident d’escalade dans les gorges de l’Ardèche. Un drame que Guillaume résume ainsi : "Nous sommes donc un tiers morts. Mais, au fil du temps, ce tiers augmente, se répand telle une encre noire sur un buvard, grignotant chaque année, malgré nos efforts, une parcelle supplémentaire de notre élan vital. Si je devais l’estimer, je dirais que nous sommes aujourd’hui plus morts que vivants, mais nul ne peut le deviner." Pour tenter d'atténuer sa peine, la famille avait pris l'habitude de se réunir lors de la date anniversaire du décès. Mais cette fois Joséphine devait honorer un contrat. Avec son groupe la chanteuse devait se produire sur un bateau de croisière sillonnant la Méditerranée. Ella a alors eu l'idée de proposer à sa famille de la rejoindre et de rendre hommage à Baptiste en pleine mer. Proposition acceptée.
    Joséphine, qui alterne la narration avec son père, ne fait pas précisément dans la dentelle. Elle raconte qu'elle s'est fait draguer après son concert par un vieux beau et qu'elle l'a éconduit sans faire de poésie : « Tu vois le couteau là-bas, c’est pour couper les citrons, il est super affûté. Si tu dis encore un mot, je t’allonge sur ce bar, je demande à mes potes de te tenir, j’te désape et j’te coupe les citrons et le cornichon que t’as entre les jambes. Tu verras quand c’est coupé ça ressemble à rien, je l’ai déjà fait, un petit tas de chair tout sanguinolent. »
    Si quelques jours plus tard, elle regrette sa sortie pourtant efficace, c'est qu'elle apprend que l'homme éconduit, Cédric Rossignol, était sur le bateau en compagnie de Laure Combaluzier, sa maîtresse. Une jeune femme qui s'est jetée à l'eau et qu'elle est sans doute l'une des dernières à lui avoir parlé. Laure l'avait touchée dans sa volonté - avortée - de se confier. Elle lui avait simplement laissé entendre que sa présence à bord était en partie liée à la sienne.
    Un mystère de plus que seul un retour en arrière va permettre d'expliciter. Les trois parties suivantes vont revenir sur le passé des personnages et notamment ce mois de juillet 1998 où Baptiste a trouvé la mort.
    En cercles concentriques, comme le milan royal en vol, Vincent Maillard s'approche de la vérité. De ce moment où les pièces du puzzle vont s'emboîter et révéler une image qui va faire la lumière sur ces deux morts qui soulèvent bien des interrogations.
    En confiant tour à tour à Guillaume et à Joséphine la narration de ce roman, l'auteur de L'os de Lebowski offre au lecteur deux visions bien différentes du drame vécu par la famille et donne un rythme soutenu, non dénué d'humour, à cette quête de vérité qui va se conclure en un final étourdissant. À la facture classique du père répond en effet le style direct et tranché de la fille qui ne s'embarrasse pas de fioritures et nous offre quelques saillies bien cinglantes.
    NB. Tout d'abord, un grand merci pour m'avoir lu jusqu’ici ! Sur mon blog vous pourrez, outre cette chronique, découvrir les premières pages du livre et en vous y abonnant, vous serez informé de la parution de toutes mes chroniques.
    https://urlr.me/8a95fj

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    Couverture du livre « L'os de Lebowski » de Vincent Maillard aux éditions Philippe Rey

    Genli sur L'os de Lebowski de Vincent Maillard

    Absolument d'accord avec Morgane Maleou, une vraie gourmandise ce roman ! A consommer sans modération !

    Absolument d'accord avec Morgane Maleou, une vraie gourmandise ce roman ! A consommer sans modération !

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    Couverture du livre « Le smoking des orques » de Vincent Maillard aux éditions Philippe Rey

    Pascale Pay sur Le smoking des orques de Vincent Maillard

    Ce roman prêté par une amie m'interpellait par son tire, mais aussi parce que mon grand chien, mon géant au cœur d'or, porte le nom d'une orque tueuse, O'Tilikum (nous n'avons pas choisi).

    Je me suis donc plongée dedans avec avidité. J'ai toutefois rapidement été freinée par un début pour le...
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    Ce roman prêté par une amie m'interpellait par son tire, mais aussi parce que mon grand chien, mon géant au cœur d'or, porte le nom d'une orque tueuse, O'Tilikum (nous n'avons pas choisi).

    Je me suis donc plongée dedans avec avidité. J'ai toutefois rapidement été freinée par un début pour le moins poussif. Si j'ai adoré toute la partie consacrée aux orques et de manière plus générale le rapport de l'homme à la nature, les longues tirades sur le monde vérolé de la télé et de l'audiovisuel m'a plutôt ennuyée.

    J'ai tout particulièrement aimé les entames de chapitres où les orques "prennent la parole". J'ignore pourquoi, mais ces soliloques imaginaires m'ont profondément émue.

    A lire.

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    Couverture du livre « L'os de Lebowski » de Vincent Maillard aux éditions Philippe Rey

    Morgane Maelou sur L'os de Lebowski de Vincent Maillard

    Une régalade. Ce polar est unique en son genre. Le style est goulayant : frais, léger et très agréable à lire. Cocktail d'impertinence, d'observation des classes sociales et d'amour pour les chiens. Caustique, ironique et grinçant jusqu'au surprenant final qui vous laissera de quoi réfléchir un...
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    Une régalade. Ce polar est unique en son genre. Le style est goulayant : frais, léger et très agréable à lire. Cocktail d'impertinence, d'observation des classes sociales et d'amour pour les chiens. Caustique, ironique et grinçant jusqu'au surprenant final qui vous laissera de quoi réfléchir un bout de temps sur la nature humaine.

    L'histoire :
    Le chien du jardinier Jim Carlos trouve un os humain dans le jardin d'une belle propriété. Intrigué, puis très vite en danger, Jim raconte à son journal les étapes de son enquête.

    Ce roman est une originale comédie humaine au style qui donne le sourire. La construction est astucieuse. Avez-vous lu cette gourmandise littéraire ?

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