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Miranda Stowe vit dans une maison de rêve avec un mari séduisant que toutes lui envient, d'adorables enfants, et vient d'un milieu huppé. Que demander de plus? Quand son mari meurt brutalement, on pourrait donc s'attendre à ce qu'elle soit effondrée. En réalité, dès les premières pages, le lecteur découvre très rapidement que le mari en question était un coureur invétéré, cruel et brutal, et que la seule raison que Miranda aurait de le regretter serait qu'elle risque bien de devoir vendre sa maison... Cette femme fière qui a toujours souffert en silence pour sauvegarder les apparences se met en tête de transformer son manoir en y accueillant des hôtes payants pour pouvoir le garder. Très vite, une galerie de personnages va se mettre à graviter autour d'elle et mettre sa vie bien rangée sens dessus dessous: Janos, le séduisant pianiste hongrois, Jenny, la jeune mère célibataire avec sa petite Bridie, Maurice, peintre d'un certain âge, charmant et prévenant... Mais surtout, tous les hommes du voisinage semblent s'être donné le mot pour tenter de séduire - voire de violenter - la jeune veuve qu'ils imaginent éplorée, et ce sous l'oeil narquois du nouveau docteur qui a le chic pour toujours se trouver là au mauvais moment, mettant en rage Miranda par son refus de la croire lorsqu'elle lui explique que tous se jettent à sa tête. Il semble plutôt la prendre pour une sorte de femme fatale frivole et légère dont l'inconduite aurait poussé son mari au suicide... La plume de Victoria Clayton est pleine de verve, et elle parvient à rendre drôles et piquantes toutes les péripéties du roman, y compris lorsqu'elle aborde des thèmes plus graves, que ce soit violences conjugales, problème du non-consentement et agressions sexuelles, abandon d'enfant et difficulté de devoir grandir sans père, adultère et cruauté, enfants délinquants, ou encore addictions diverses.
Le ton léger et décalé des comédies romantiques délicieusement "British" de Victoria Clayton lui permet néanmoins d'aborder des sujets graves, en particulier celui de la place des femmes dans une société où elles peinent parfois à la trouver et se retrouvent dans des situations dramatiques et violentes, souvent taboues. Ce qui me touche le plus est la manière dont ses héroïnes restent très humaines, et tentent, avec humour et optimisme, malgré leurs défauts et leurs erreurs, de redonner un sens à leur vie, quitte à en changer radicalement. Ainsi, dans "Accordez-moi cette danse", on suit l’une de ses héroïnes, Viola, qui a tout pour être heureuse: elle a une tante et un père qui l'adorent, elle vient d'un milieu aisé, elle a un amant qui l'emploie également dans un travail reposant. Mais refusant la vie dorée de jeune écervelée riche qu’on lui propose, Viola va se lancer avec volonté et vigueur dans des cours du soir pour découvrir l’art, avec un émerveillement naïf, émouvant et inspirant ; la rencontre avec le beau va avoir des répercussions sur sa vie toute entière, l’amenant à reconsidérer ses choix et à reprendre sa destinée en main. Subitement, elle va se rendre compte que la manière dont la traite son amant n'est pas correcte - voire illégale, et qu'elle ne sait pas réellement ce qu'elle recherche dans la vie, mais qu'il lui manque quelque chose d'important... J'ai adoré ce roman et je le relis régulièrement: il allie un petit côté romantique et mièvre avec des thèmes et questions beaucoup plus profonds et essentiels, et invite d'une certaine manière le lecteur ou la lectrice à se poser la question de la manière dont il ou elle mène sa vie, et si cela lui convient! Et si la réponse est non, peut-être est-il temps, comme Viola, de faire quelques changements?
Harriet a bien du mérite entre son père, acteur injustement emprisonné pour assassinat, sa mère, préoccupée par ses liftings, ses trois sœurs, son frère, son saint-bernard, son chat, et une horde de journalistes.
Ce livre m’a été conseillé par une amie qui l’a trouvé dépaysant et léger.
Certes, c’est dépaysant.
Certes, c’est léger. Mais alors tellement léger que je me suis copieusement ennuyée au milieu de cette multitude de personnages. Et mon esprit s’est égaré dans tous ces dialogues frisant le verbiage.
Comme quoi, on ne ressent pas tous la même chose dans un livre !
Et celui-ci a paraît-il eu du succès et de bonnes critiques, mais j’y ai été complètement insensible.
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