Hélène Viala-Daniel a exercé la profession de journaliste pendant plusieurs décennies. Après plusieurs années dans la presse-magazine, elle a travaillé une quinzaine d'années au Monde. En plus d'y corriger les erreurs des autres (elle ne donnera aucun nom), de les couper sans pitié, voire de mass...
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Hélène Viala-Daniel a exercé la profession de journaliste pendant plusieurs décennies. Après plusieurs années dans la presse-magazine, elle a travaillé une quinzaine d'années au Monde. En plus d'y corriger les erreurs des autres (elle ne donnera aucun nom), de les couper sans pitié, voire de massacrer leurs papiers, elle s'est adonnée à l'occasion à des portraits ou des petites chroniques sur les mots et le langage, sa passion (au même titre que les chats, la musique baroque, le parmesan, les séries nulles sur TV6 et plein d'autres choses qui ne regardent qu'elle). Elle a également travaillé comme formatrice dans diverses écoles de journalisme.
Elle est déjà l'auteure d'un roman policier qui n'a pas été plus loin que le titre (Le Grutier a le vertige), d'un ouvrage de commande qui remonte à une ancienne vie (et qu'elle préfère oublier), d'une biographie imaginaire, de Mémoires rédigées comme « nègre » pour des personnes ayant envie de récapituler leur vie et surtout de nombreux recueils de nouvelles, de poèmes ou de journaux plus ou moins intimes qu'elle a mis tellement d'énergie à cacher qu'elle n'a jamais réussi à les retrouver. Ce recueil en forme d'OVNI littéraire, ni vraiment nouvelles, ni vraiment chroniques, ni vraiment Journal, est en fait le premier ouvrage un tant soit peu personnel qu'elle ait eu envie
de partager.
