Evelyne Thomas-Lebreton de la librairie Les Extraits à Rueil Malmaison nous présente ses trois coups de cœur.
Evelyne Thomas-Lebreton de la librairie Les Extraits à Rueil-Malmaison nous présente ses trois coups de cœur du mois. Et j’ai su que ce trésor était pour moi de Jean-Marie Laclavetine (Gallimard)"J’ai adoré ce livre, c’est la mise...
Evelyne Thomas-Lebreton de la librairie Les Extraits à Rueil Malmaison nous présente ses trois coups de cœur.
Ah Pépite !!!
Oui c'est une belle pépite que ce roman loufoque mais très bien construit et pensé.
Ne passez pas à côté de ce très réussi roman brésilien !
Je cite :
''Tissé de trouvailles cocasses et volontiers délirantes, Les Nuits de laitue nous emporte allègrement, avec sa petite bande de joyeux doux dingues, et réussit la prouesse de mélanger habilement les codes du roman policier à ceux du vaudeville. Ce qui lui a valu d’être couronné par le Prix du Premier roman étranger en 2015.''
Dans un univers de maisons toutes colorées, ce qui n'a pas manqué de m'enchanter, une galerie de personnages très réussie, se tisse, et peu à peu s'y ajoute un mystère qui touche au polar, mais ce qui est réjouissant tout au long, ce sont les portraits des habitants, leurs pensées et vies intimes, leurs rencontres, leurs bizarreries pas si folles dans le fond, la vie de quartier, l'importance du facteur, un roman à la fois très drôle, pétillant d'intelligence et de fantaisie, une fantaisie qui n'a rien fe gratuit et qui nous emmène au coeur de l'humanité de tous, toutes et chacun.
Un excellent roman édité par l'excellente maison d'édition Zulma et que je vous recommande vivement.
Un succulent moment de lecture.
Quelque part au Brésil dans une petite ville où tout le monde se connaît.
Les maisons sont si proches les unes des autres que l’on entend tout de la vie de son voisin, et qu’aucun secret ne saurait le rester très longtemps.
Otto et Ada occupent la maison jaune, ils s’aiment depuis 50 ans.
Quand le roman démarre Otto vient de perdre Ada, et la vie d’Otto perd du même coup tout intérêt.
Loin d’être triste cette jolie fable aux accents de polar est aussi fantasque que drôle. Il faut dire que les voisins et voisines d’Otto sont de sacrés personnages, hauts en couleur, un peu perchés, voire sacrément timbrés, attachants.
Je vous recommande ce roman charmant, un peu déjanté, qui ne manquera pas de vous laisser le sourire aux lèvres.
Traduction Dominique Nédellec
Comme prévu dans les premières pages, la rue de la Maison jaune est un cadre plaisant. J'ai passé quelques heures agréables aux côtés de ses habitants, loufoques et attachants. J'ai plusieurs fois ri de bon coeur et retrouvé un peu de l'univers et de l'inventivité verbale de Marie-Sabine Roger. Mais 223 pages, c'est vraiment trop court pour moi. Je sors de cette lecture amusée mais un peu frustrée. J'aurais aimé voir les personnages interagir davantage et les péripéties de multiplier.
Voilà un roman comme on en lit rarement !
Vanessa Barbara dépeint une galerie de personnages hauts en couleurs !
Le veuf Otto pourrait nous tirer des larmes, et ce sont pourtant des rires qu'il suscite ! L'homme, qui se retrouve seul dans sa maison, sans son Ada qui s'occupait de tout dans un tourbillon d'énergie qui se déchaînait dès les premières heures du matin, est en proie au doute : et si on avait tué sa femme chérie ?
Le roman fonctionne comme un recueil de nouvelles. Chaque chapitre raconte l'histoire d'un personnage voisin d'Otto, comme autant de petits contes - Nico, un jeune qui travaille à la pharmacie, passionné de médicaments et surtout de leurs effets secondaires et qui s'est mis en tête de triompher du pas de Calais à la nage, alors qu'il ne barbote que depuis quelques mois ; le facteur qui est incapable de réaliser correctement une tournée et qui distribue le courrier selon son bon vouloir en ânonnant des chansons de son invention ; Iolanda qui ne peut pas parler sans hurler car elle est sourde comme un pot, ce qui n'est arrangé ni par son neveu, ni par les chihuahuas hystériques qui vivent avec elle ; Monsieur Taniguchi, sorte de Rambo japonais qui a perdu la mémoire depuis son dernier combat ; Teresa et ses chiens qui s'amusent souvent à manger son travail ou son mobilier ; et les jeunes mariés (enfin, surtout la jeune mariée, car le jeune marié n'est jamais là).
Ce roman est un bonbon acidulé. C'est parfois doux, parfois piquant. Hilarant, pour sûr !
Je regrette juste la fin, qui m'a laissé un petit arrière-goût d'amertume. Sûrement un goût de tisane de laitue...
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !