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Après avoir lu, il y a trois semaines, la très intéressante biographie romancée de Marie Curie, "Marie Curie: La femme de sciences" de Sylvie Baussier, à destination d'un lectorat jeunesse, j'ai eu envie de découvrir un peu plus cette femme que j'admire beaucoup pour ses découvertes, mais aussi ses convictions, son combat féministe... toujours à travers le prisme de la littérature jeunesse.
Ce roman se limite à la période 1919-1921 et se passe en France, à l'Institut du Radium où Marie Curie continue ses recherches et aux États-Unis où des jeunes filles travaillent dans une usine où elles passent leurs journées à peindre des cadrans d'horloge avec de la peinture au radium et doivent pour cela humecter le pinceau, imprégné de cette peinture, avec leur bouche. Les deux parties du roman se rejoignent lorsque Marie Curie, en voyage de promotion de ses travaux aux États-Unis et pour se faire offrir un gramme de radium qu'elle n'a pas les moyens d'acquérir pour ses recherches, se voit confirmer la dangerosité du radium par le cousin d'une employée de l'usine, gravement malade.
Ce qui est intéressant dans ce roman, c'est l'aspect dual de la découverte du radium , dévoyée par des entrepreneurs avides de gains, qui surfaient sur la mode et n'en voyaient pas l'aspect dangereux mais aussi indispensable pour l'amélioration de la santé avec les radiographies qui ont permis de sauver de nombreux soldats blessés par des éclats pendant la Première Guerre Mondiale et les premiers traitements contre le cancer. Le radium finit par être interdit d'utilisation dans les années 70.
Ce roman est très bien documenté sans que cela soit pesant; les jeunes filles qui peignaient les cadrans ont existé, surnommées les Radium Girls dont j'avais vaguement entendu parler sans essayer d'approfondir jusque-là. Sophie de Mullenheim nous offre, en fin de roman, quelques informations complémentaires fort intéressantes.
Alors que l'on célèbre le 90ème anniversaire de la mort de Marie Curie, cette lecture agréable et instructive ne pourra que plaire à un public jeunesse pour lui faire découvrir une femme exceptionnelle.
#MarieCurie #NetGalleyFrance
Un jour Victor reçoit de sa grand-mère la coiffe en plumes de son aïeul amérindien. Elle lui explique que ce dernier distribuait ses plumes à tout ceux qu'il croisait c'est pourquoi on l'appelait Grand Cœur.
Le lendemain, Victor arrive à l'école avec se coiffe de plumes qu'il arbore fièrement. Et il commence sa distribution. Cependant devant ce succès, Victor n'a plus envie d'abîmer sa coiffe en distribuant ses plumes à tout ceux qui lui demandent et fait des jaloux.
Mais quand il explique cela à O 'Ma, celle ci lui dit qu'il faut donner avec le cœur, sinon donner n'apporte rien.
Un album qui parle d'amitié, de générosité mais que j'ai trouvé un peu plat. Je trouve que les personnages manquent de profondeur, on n'arrive pas à s'y attacher vraiment, on aimerait mieux les comprendre. Il reste néanmoins un joli album.
Un roman jeunesse très intéressant qui évoque l'histoire d'un jeune garçon de 12 ans qui doit aller travailler à la mine pour aider sa famille financièrement et ce malgré ses rêves de continuer ses études. Ce roman peut être lu facilement par de jeunes lecteurs, les chapitres courts permettent d'avancer rapidement et de faire des pauses quand c'est nécessaire, le vocabulaire est simple. C'est une bonne manière d'en apprendre plus sur le travail de la mine au début du XXème siècle.
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de Léon et Gustave : Au cœur de la mine par Sophie de Mullenheim. Je remercie infiniment les éditions Fleurus pour cet envoi !
Je ne vais pas y aller par quatre chemins : j'ai immensément apprécié ma lecture de ce roman qui nous propulse tout droit dans l'univers sombre et périlleux de la mine. Ce livre a fonctionné sur moi telle une véritable capsule temporelle qui m'a fait revivre les années de fin XIXème siècle dans le Nord de la France ainsi qu'à Paris comme si j'y étais.
Au-delà de la véracité historique dont l'autrice a assurément su faire preuve, j'ai été frappée par la très belle leçon de vie et d'humilité que nous donne ce roman en nous rappelant notamment qu'à cette époque-là, il était difficile pour la plupart des enfants d'espérer avoir un autre avenir que celui que leur classe sociale leur dictait tout naturellement. En voyant Léon renoncer à ses rêves pour pouvoir nourrir et faire vivre convenablement sa famille à seulement 12 ans, j'ai réalisé à quel point le droit à l'éducation était une chance et aussi le privilège que j'avais de pouvoir compter sur mes parents pour me soutenir financièrement et me laisser prendre le temps de choisir ma voie comme je l'entends sans avoir de couteau sous la gorge de devoir à tout prix ramener un pécule à la maison, sous peine de sombrer dans la précarité. En décrivant les conditions de travail extrêmement rudes de la mine et tous les sacrifices que cela impliquait, Sophie de Mullenheim m'a mis une jolie claque dans la figure tout en faisant preuve d'une grande bienveillance. Je sais que cela sonne on-ne-peut-plus contradictoire mais je vous assure que ce petit livre sait vous remettre les points sur les "i" tout en défendant des valeurs d'amitié, de tendresse et de solidarité extrêmement fortes.
Pour conclure, je dirais aussi que Léon et Gustave a changé mon regard du tout au tout concernant la Tour Eiffel. Avant le COVID, il nous semblait tout ce qu'il y a de plus aisé de pouvoir se rendre à ce monument et le contempler de près mais pour certains, elle s'apparentait à un miracle. J'ajouterais même qu'elle incarnait et qu'elle continue de symboliser leurs espérances les plus folles de millions de personnes à travers le monde. Donc, quand j'aurai de nouveau l'occasion de pouvoir grimper dans cette ravissante dame en fer emblématique de notre beau pays, je penserai très fort à mon ami Léon et à tous les merveilleux personnages de ce récit profondément humain et touchant, le sourire aux lèvres. Merci de tout cœur à Sophie de Mullenheim pour ce sublime petit roman jeunesse qui représente pour moi un délicieux souvenir de lecture dont je suis déjà fortement nostalgique. Vous l'aurez compris, je pense : ce roman m'a tout bonnement conquise !
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