"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quand une couv annonce "le digne successeur de Philipp Kerr", forcément ça attire mon regard... voilà pourquoi je me suis plongé dans "La nuit de Berlin" sorti en poche en novembre et écrit par Simon Scarrow, ancien prof d'histoire et déjà auteur d'une quinzaine de livres.
Il inaugure ici une série autour de l'Inspecteur de la Kripo, Horst Schenke, dans le Berlin de la guerre. On est ici en décembre 1939 et une ancienne actrice, Gerda Korzeny, est retrouvée morte. Ses relations intimes passées avec Goebbels posent problème et la pression sur Schenke s'intensifie, il faut résoudre rapidement cette enquête. Des victimes similaires sont découvertes...
On retrouve le contexte cher à Philip Kerr. Le Berlin de cette période est bien rendu, les nuits sans lumières, les tickets de rationnement, le parti qui régit tout et tout le monde... Le récit est bien mené, l'enquête est prenante et le personnage de Schenke est intéressant, ancien pilote de course devenu boiteux après un accident.
Pour autant, la comparaison avec Bernie Gunther est difficile. Si Schenke a le même dilemme moral, il ne le gère pas de la même façon. L'humour, le cynisme, l'insolence ne sont pas des traits de caractère de Schenke qui est un flic sérieux et qui veut s'en tenir à son métier en obéissant, contraint et forcé, aux supérieurs nazis.
Même s'il souffre de la comparaison avec Philipp Kerr, Simon Scarrow donne envie de suivre les aventures d'Horst Schenke dans un Berlin qui s'interroge sur le conflit qui s'installe. C'est le début d'une bonne série pour les fans de polar historique !
Chevalier de Saint Jean, Thomas Barret est banni de Malte pour avoir aimé Maria. Des années plus tard, il est rappelé à Malte par La Valette car Soliman le grand veut les détruire et prendre Malte, porte sur l Europe. C'est un livre d aventure qui décrit parfaitement la force mentale des Chevaliers de Saint Jean qui resistèrent à un contre sept à Soliman.
Je suis littéralement tombée sous le charme de ce livre.
Je me suis plongée dedans dès le début. J'ai toujours adoré l'antiquité grecque et romaine, et replongez, comme dans Percy Jackson, dans cette ambiance, ça m'a ravie.
J'adore les histoires de ce genre, dans l'ancien temps, avec une histoire très bien ficelée.
Et oui, au début, on commence par la fin d'un combat, lors de la guerre entre Esclaves voulant leur liberté et l'armée romaine, tentant de freiner ce mouvement de rébellion.
Puis, on atterrit plus tard, on on découvre la vie de Marcus.
Marcus, aussitôt je me demande si l'auteur va reprendre des moments historiques, car Marcus était un célèbre empereur Romain. je me demande s'il fera de lui le nouveau chef de Rome, après Jules César (même s'il ne sont pas nés à la mêmeépoque historiquement).
Bref, on découvre le quotidien de Marcus, ce fils de légionnaire, qui est le héros de la première scène du livre, vivant paisiblement avec sa mère,son père et son chien. Son empatie pour les animaux m'a tout de suite attiré. Son innocence en tant que gamin (il a 10 ans) change des héros déjà adulte, et lui ajoute une touche de candeur. Il touche, avec ses manières simples, ses idéaux et son éducation déjà bien en place. il soutient ses convictions et se bat pour l'amour de ses parents.
Son monde bascule, et son père meurt. il est fait esclave, avec sa mère et se libère. Il abandonne sa mère en quelque sorte, pour trouver de l'aide, mais on ne peut le blâmer : c'est juste un gosse. il est plutôt très courageux et vit des moments très durs. Obligé de voler, de se défendre, seul contre des hommes sans pitié.
Néanmoins, il fait de belles rencontres, lorsqu'il est refait esclave et ce sentiment de protection, rajoute en lui une douceur, une humanité très présente dans ce roman.
A aucun moment je ne me suis ennuyé. L'action est très présente, mais les moments de pensées, descriptions pour bien insister sur la vie différente d'autrefois donne au tout un air réel. C'est comme si l'auteur nous plongeait dans un roman historique, on se sent vivre, nous aussi à cette époque.
L'apprentissage de gladiateur de Marcus est un peu longue à mon goût. Mais heureusement, la vie bien remplie de ce jeune enfant nous permet de ne pas nous ennuyer. encore une fois, les aventures qu'il vit sont...spectaculaire. Entre moments d'affections avec d'autres esclaves, moment dur où il est passé à tabac par des brutes et moment de révélations, à aucun moment on ne s'ennuie !
La fin et les petites révélations qui sont faites tout au long du livre aboutissent sur une révélation dont j'étais sure. Je ne vais pas vous révéler cette infos, faut pas gâcher le moment de ce livre, très poignant.
Marcus est un peu perdu, mais tente toujours de se faire entendre, pour sauver sa mère. sa ténacité est exemplaire. Son courage exceptionnel.
La fin, et son entrée dans l'arène, face à son ennemi, le celte cloue le spectacle. Sans oublier les phrases historiques telles que "ceux qui vont mourir te saluent" phrase réellement dite par les gladiateurs allant combattre, donne à l'ensemble une note vraiment historique, d'apprentissage. Ce livre nous apprend vraiment des choses, ce qui est rare. Mêler fiction et histoire, c'est extraordinaire.
Bref le combat final, est violent à souhait, dur, contrastant avec la jeunesse du héros, ce qui offre un contraste très intéressant on se pose alors des questions sur la morale humaine en situation de vie et de mort, et encore une fois l'auteur nous fait passer un message en épargnant, au péril du héros, son ennemi.
J'aime beaucoup son style de donner des éléments historiques, des petit morceaux de morales à travers son récit. Chapeau.
La fin est vraiment inattendue, avec Julius Caesar qui apparaît !.
J'attends avec impatience la suite, qui peut potentiellement développer une histoire encore plus passionnante. Marcus va pouvoir progresser en combat et peut être, je l'espère, devenir un soldat très talentueux. j'aime cette idée de combattant, de soldat.
je ne peux m'empêcher d'espérer aussi une histoire d'amour avec la nièce de César, et le déclenchement d'une rébellion pour les esclaves, comme le fit son père.
Enfin, pour la suite, j'espère aussi un Marcus plus grand plus mature.
Sinon, le style de l'auteur est très clair, simple, sans trop de descriptions. on ne s'ennui donc pas. Tout est bien ficelé, synchronisé.
J'adhère complètement.
Mon seul point rédhibitoire c'est que j'adore la religion grecque et je trouve qu'elle ne prend pas assez de place dans cette histoire, alors qu'à cette époque, on vit au rythme des dieux... Mais bon, on ne peut faire de ce merveilleux roman une fiction fantastique, ça ne collerai pas.
Les personnages, hormis Marcus ne sont pas très présents, car peu intéressant la richesse de Marcus est suffisante dans ce premier tome. On voit ici la talent de l'auteur !
En conclusion, j'adore ce livre, mature, doux, et violent. U mélange explosif d'un époque très intéressante d'une histoire passionnante et d'une série à qui je souhaite tout le succès possible.
Note finale : 9.5/10
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