Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Sandra Labastie prend la voix d’une petite fille pour nous narrer cette histoire. Elle nous décrit le quotidien d’une famille dans laquelle la religion a une place primordiale. A travers ses yeux d’enfants, on comprend que le destin de ces gens est entièrement dépendant de leurs croyances. D’abord avec naïveté, puis petit à petit avec discernement, elle va mettre le doigt sur les incohérences de ce mode de vie et en subir les dommages collatéraux.
J’ai passé un bon moment avec ce très court roman. En connaissant le sujet abordé et le passé de l’auteure (issue d’une éducation religieuse extrémiste), je m’attendais à apprendre certaines choses, certains secrets. Mais au sortir de ce texte, je n’ai retenu que des banalités comme une sorte de condensé de tous les débordements de la religion.
Même si ce récit semble valider toutes les idées reçues sur ce thème, il m’a donné l’impression d’être un pamphlet, un brin caricatural. J’ai senti que Sandra Labastie voulait tourner la page en remplissant sa déposition et ainsi se laver les mains de sa participation contrainte à cette secte. Mais si tout ce qu’elle raconte est réellement objectif et sans aucune rancœur, il faut alors surveiller ces énergumènes parce qu’ils sont très dangereux !
Roman court, peut-être trop, qui m’a donner une grande envie de profiter de ma liberté de penser!
J'ai pris ce livre car j'ai trouvé le titre plutôt poétique. Après avoir lu le résumé, le thème abordé ne m’intéressais pas du tout.. N'étant pas croyante du tout, je ne savais pas si j'allais être emballée par cette lecture.
Nous allons suivre une fille de 12 ans qui va sur ses 13 ans, on ne connait pas son nom on est spectateur de sa vie. Au début de ma lecture je pensais que l'écriture allait être enfantine, suite à l'âge du personnage. Agréable surprise le texte est très bien écrit, cette petite fille est très mature pour son âge sans en faire trop.
Le roman se passe sur 1 an, car la fin du monde est censé arriver à la fin de l'année. Le livre est divisé en 4 grandes parties, l'hiver, le printemps, l'été et l’automne. A chaque saison, on a un secret ou une réflexion, des doutes sur la croyance etc..
Quand on lit ce livre on oublie ses croyances ou on oublie qu'on ne l'ai pas, on rentre dans cet univers, on croit au même chose que notre héroïne, on vit les mêmes choses qu'elle, on se pose les mêmes questions, on se demande si Dieu va les sauver, on veut voir si la fin du monde aura bien lieu.
Cette petite fille a beaucoup de doute sur ses croyances, elle ne suit que le mouvement de ses parents mais est-ce vraiment son choix ? Est-ce vraiment ses croyances ? Elle est une élue, cela veut dire qu'une fois la fin du monde arrivée, elle sera sauvée avec tout les autres croyants, les incroyants eux, vont mourir. Dans son collège, elle est souvent victime de remarque, de menace car elle est croyante, et les incroyants n'aime pas les gens comme elle.
C'est un roman que je vous recommande de lire. Il n'y a pas une grande intrigue, mais il fait beaucoup réfléchir sur le monde, les croyances, la bêtise de certaines personnes, la manipulation. Le thème de la religion est assez sensible, mais néanmoins on apprend pas mal de chose sur eux. C'est un livre très poignant, il m'a beaucoup marqué.
«On ne vaut pas mieux que les papillons. Un jour, tu te retournes, tu vois ta vie entière derrière toi et tout est trop tard ! »
Une belle couverture. Un titre évocateur. Franchement Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce livre. En effet, celui-ci trouble et dérange au plus haut point le lecteur et c'est sans doute ce que recherche Sandra Labastie.
Il nous fait réfléchir sur quelque chose qu'on a pas l'habitude de penser. La narratrice âgée de treize ans à peine nous raconte sa dernière année sur Terre, puisque la fin du monde est pour bientôt. Avec ses frères et ses sœurs, elle fait partie des élus, ceux que Dieu sauvera après l'Apocalypse. Cependant on ignore totalement son prénom (Est-ce l'auteure ?).
Par contre, on sait qu'elle est la plus jeune de sa communauté. C'est pourquoi elle a du mal à se faire des amis puisque les incroyants se moquent d'elle, puisqu'on la considère comme une enfant parmi ses frères et sœurs. La jeune fille se pose alors mille et une questions sur le monde qui l'entoure et s'aide d'un dictionnaire pour élargir ses connaissances. Petit à petit, elle apprend des choses et cherche à en savoir davantage. Elle doute, expérimente, essaye par conséquent d'acquérir sa liberté en soi.
Le roman est découpé en quatre parties, qui correspondent chacune aux saisons (hiver, printemps, été, automne) qu'il reste avant la fin du monde. À chaque saison, on en apprend davantage sur la narratrice, sa famille, sa communauté, leurs secrets, etc.
"Les papillons rêvent-ils d’éternité ?" est donc un récit troublant et angoissant. Difficile de rester insensible au témoignage de cette jeune fille qui subit plus qu'elle ne vit la foi de ses parents et de son entourage.
Une réflexion intéressante sur le culte, ses dérives et ses limites.
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