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Je ne suis pas une grande fan de Conan le barbare. Je lui préfère Cormac Mac Art, une version sans doute plus aboutie de Conan, un guerrier farouche et malin ou Cormac FitzGeoffrey, qui pourrait être son frère. Cormac Mc Art existe en livre tout seul mais faute de le trouver ici, je met cette excellente anthologie. Style d'écriture efficace et belles bagarres. Un univers plus riche que ceux des films (comme souvent lorsqu'on lit les livres avant de regarder les films).
Conan, pour moi, c’est le héros légendaire incarné dans les années 80 par Arnold Schwarzeneger, un film d’heroic fantasy sans prétention mais cultissime, accompagné par une bande originale magnifique. Conan, c’est aussi le héros, guerrier majestueux, dont j’incarnais une pâle copie dans les parties nocturnes de jeu de rôle comme Warhammer pendant mon adolescence agitée. C’est donc avec un certain intérêt que j’ai voulu lire ce livre, qui n’est pas un roman, mais un recueil des meilleures nouvelles sur Conan le Cimmérien, créé par Robert E. Howard, dans les années 30, le précurseur de la fantasy contemporaine.
Ce recueil débute par un poème sur le Cimmérien, une chanson que les soldats pourront chanter le soir devant un feu pour se redonner du courage.
Dans ses nouvelles, j’ai eu l’impression, et notamment dans la première La Tour de l’éléphant, que l’auteur devait être un fervent lecteur de H.P. Lovecraft, auteur de nouvelles alliant l’horreur et le fantastique.
Conan est un héros légendaire, qui parcourt le monde en quête de combat. Son univers est peuplé de monstres et de magie, mais il en ressort toujours vainqueur, même quand l’issue est toute tracée vers une mort certaine.
Dans la nouvelle La Reine de la Côte Noire, se retrouve encore du fantastique alliant horreur et fantasy, dans une histoire héroïque où Conan est le dernier survivant d’une jungle.
Dans les nouvelles Le Peuple du Cercle Noir et Une Sorcière viendra au monde, Conan doit combattre la magie maléfique de sorciers chaotiques. Des scènes de combat violentes parcourent ces récits. Conan montre ses capacités à gouverner, tantôt chef de tribu, tantôt capitaine de la garde. Il se prend aussi de passion, à la manière brutale d’un rustre, d’une princesse et se relève toujours de graves blessures.
Dans Les Clous Rouges, Conan est attiré par Valeria, qu’il accompagne dans la forêt et jusqu’à une cité perdue. Il y a beaucoup de combats dans ce récit, et l’histoire se tasse assez rapidement. Conan en ressort vainqueur avec la femme qu’il a finalement conquise.
Dans la dernière nouvelle, Au-delà de la Rivière Noire, Conan défend les terres civilisées des Pictes. Une aventure au cœur de la forêt sauvage mêlant encore magie et combats désespérés.
Conan est un héros, parfait, imaginaire. Invincible par ses actes, il ne recule devant rien, et va toujours de l’avant. Conan est le personnage mythique de la fantasy moderne.
Mais je dois avouer que 500 pages de Conan par-ci, Conan par-là, c’est un peu long, et je pense que la dernière nouvelle était celle de trop, à moins de proposer deux volumes plus courts lors d’une prochaine édition. J’ai tout de même pris énormément de plaisir à lire ses aventures. Robert E. Howard a fait de son héros créé dans au début du XXème siècle un personnage indémodable, toujours autant contemporain qu’à son époque.
Robert Howard ! Titan de la fantasy !
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