"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les sirènes du Kampuchéa est une lecture que j'ai trouvé très intéressante, en ce qu'elle permet de prendre conscience de toute l'ambiguïté du travail humanitaire, entre expérience humainement enrichissante et situation politiquement complexe à gérer.
Un ouvrage fascinant, dépaysant et très original pour moi qui ne connaît pas bien le Cambodge et son histoire. Des thématiques fortes, un style fluide et beaucoup d’humanité dans ce récit parfois ironique. Les difficultés des organisations humanitaires dans ce contexte communiste sont retracées dans des chapitres consacrés à divers aspects de la vie quotidienne. Une découverte d’un passé mouvementé mais aussi d’un pays qui ne peut laisser de marbre.
Un récit captivant lu d’une traite que je vous recommande vivement !
Les Sirènes du Kampuchéa nous plonge dans la reconstruction du Cambodge après le régime douloureux des Kmers rouge. A travers des tranches de vies, le récit questionne : Quelle place prend l’humanitaire dans les pays éprouvés? Quelles réelles possibilités humanistes a-t-elle ? Les missions humanitaires sont-elles toujours appropriées et/ou bénéfiques ?
Avec esprit et recul l’auteur nous compte les deux années (1985/1987) de sa présence au Cambodge et les tentatives de restauration d’un pays déchiré.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !