"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L’été est propice à lire des sagas familiales. En un peu moins de 150 pages, ce roman nous raconte l’histoire des Buissier-Maubrun sur plusieurs générations entre 1889 et l’après seconde guerre mondiale.
L’originalité de ce texte est de suivre cette famille au travers du reflet d’un miroir qui surplombe le salon de la maison familiale. le miroir nous rapporte l’évolution de cette famille, du moins, de ce qu’il peut en voir, si bien que ce qui est rapporté est finalement tronqué puisqu’on ne peut que supposer ce qu’il se passe en dehors de ce salon.
Cette vision partielle permet à l’auteur de raconter rapidement l’évolution de la famille et de sauter de grands pans, sans avoir à raconter en détail ce qu’il leur arrive.
On aurait pu s’attendre à ce que ce miroir soit objectif sur ce qu’il rapporte. L’évolution des moeurs, notamment sur la place de la femme dans la société, est une bonne idée, surtout sur la période du début du XXème siècle. Raconter une histoire du point de vue d’un objet, en l’occurrence le miroir, aurait pu être l’occasion de montrer cette évolution avec plus de recul, et moins dans le jugement des femmes de cette famille.
Les générations vont donc se succéder devant ce miroir et les évènements historiques marquants ponctuent l’évolution de la société et donc de cette famille, plus ou moins touchée par tout ça. C’est intéressant de ce point de vue.
Ça se lit vite et bien. On s’attache aux différentes générations et les liens entre eux sont bien fluides. On ne s’y perd pas entre chacun des personnages et c’est un grand plus.
Avis : CAUSTIQUE
Avec Philippe Laperrouse, si les thèmes changent, le côté corrosif est toujours mêlé à un humour signature. La fortune des Lecoeur est bien dans cette veine et j’avoue y trouver un certain charme même si je pourrais voir s’y dessiner une malheureuse prémonition.
Oreste Lecoeur est riche, très riche, très très riche. Au point de ne rien connaître de la valeur de l’argent ni de celle d’une vie ordinaire. En revanche, il vit l’ennui à toute heure du jour et de la nuit et n’imagine en aucune façon la vie de l’humain au travail. Pourtant, il cherche à comprendre et il sera entraîné bien malgré lui dans des aventures qui lui montreront plus qu’il ne pouvait deviner. Que ce soit ses rencontres, ses peurs, ses voyages, tout est fait pour qu’il découvre la réalité sociale de son pays et qu’il ait peut-être envie de s’en mêler. Mais toutes les bonnes intentions ne donnent pas toujours d’heureux résultats.
C’est un roman mais aussi une fable avec une ou des morales à en tirer et des futurs angoissants à prendre en pleine face même si cela pourrait sembler grotesque aujourd’hui. Il y a une accumulation de situations angoissantes mais le personnage principal possède une distance intérieure qui lui fait tout préférer à l’ennui ou à la méconnaissance de son environnement humain : il a infiniment besoin de se débarrasser de sa fortune pour faire le bien.
Il y a des coups de griffes savamment égrenés, que ce soit envers les juristes ou les chargés de clientèle ; il y a aussi, dans tout le texte, un souffle d’humour grinçant connu chez cet auteur qui n’aime rien tant que d’aller voir sous les tapis.
L’écriture est de qualité, précise et incisive ; il y a un plaisir certain à suivre les aventures du personnage principal même si parfois je regrette que l’auteur s’emballe plus que de raison. Mais que la fin est tendre !
Si vous aimez les railleries, le second degré et néanmoins les réflexions de fond, il vous faut ce livre.
Je remercie Philippe Laperrouse de m’avoir fait découvrir « La Fortune des Lecoeur » et je sais déjà que le prochain me réservera autant de bonne humeur caustique.
Une chasse au trésor des Templiers... ou pas.
Ici nous commençons par faire la connaissance de Rigobert Bonneville, un soldat qui est mort
sur le champ de bataille en 1813. Il apparaît chez des Aristocrates de 2021 sous une forme
assez spectrale. Lors de sa mort, un de ces ancêtre va faire une apparition et lui demander
de retrouver son trésor.
Sauf qu'en même temps, une dame du nom de Pauline de Soulinac connaît le même et meurt
lors d'un bal. Et pareil que notre soldat, elle voit l'apparition de son ancêtre à elle lors
de son trépas qui lui demande la même chose.
Alors chacun dans leur coin, ils vont mener leur enquête. Qui du soldat ou de la dame va
réussir à retrouver le trésor en premier et surtout pourquoi es-ce important de le retrouver.
J'ai beaucoup aimé ce petit roman tout en simplicité. Ici pas de chichi et surtout pas de
longueurs ni de descriptions à rallonge.
Une plume très agréable à lire, qui par moment peut paraître un peu poétique sans être lourde.
Le sujet du roman m'intrigue beaucoup, à savoir les Templiers, qui font partie de
notre histoire et dont on ne sais pas grand chose, surtout sur leur trésor.
L'auteur a pris des personnages assez atypiques et j'ai beaucoup aimé leurs origines.
On ne s'attend pas à ce qu'au final nos deux héros répètent l'histoire de leurs ancêtres.
Et puis, l'idée d'intégrer les fantômes à une recherche au trésor est assez bien trouvé, et
le mystère autour de celui-ci reste entier, car au final on se rends compte que le véritable
trésor n'est pas forcément celui auquel on pense. Sur cette fin, l'auteur nous donne une
touche d'espoir sur le destin qui nous est destiné.
Utiliser le voyage dans le temps pour donner du suspense à l'intrigue permet de mettre un
contre-la-montre à cette chasse mais aussi permet de retracer L Histoire qui a permis de
façonner la France.
Dans ce roman, l'auteur retrace vaguement l'histoire des Templiers et peut permettre aux
personnes qui ne connaissent pas forcément ce pan de l'histoire de se renseigner sur le
sujet et pourquoi pas se tourner vers d'autres lectures sur ce sujet.
J'ai juste été déçue par le fait que ce soit un roman court car je pense qu'il y'a matière
à faire pour en faire un roman entier.
En bref, un roman qui peut paraître assez court mais qui peut en intéresser beaucoup de
par le sujet de celui-ci et par son contenu.
Cette histoire est originale en s’intéressant au milieu du sport, du bien-être, tout en mêlant a une affaire de secte, cela en devient passionnant.
Cela touche le milieu de la pègre qui règne dans les cités de Lyon.
L'enquête est bien construite et parsemée de rebondissements, on ne s’ennuie pas une seconde.
On a le point de vue des enquêteurs et aussi la thèse de la secte, c'est pertinent de voir les différents angles.
De plus avec ce beau mélange, on rajoute le contexte de la pègre, et cela fait un livre extrêmement palpitant.
Peut-être un autre tome, avec ces enquêteurs serait appréciable, car ils sont touchants et surtout compétents.
J'ai passé un excellent moment de lecture.
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