"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un roman court et percutant sur l'absurdité de la guerre et l'instinct de survie qui en découle !
L’écriture d’Olivier Sillig, parfaitement maitrisée, est à la fois froide comme les soldats, incisive comme les kalachnikovs, neutre comme le décor et tendre comme le lien qui se tisse très vite entre le jeune homme et le bébé.
S’il n’est fait aucune mention de lieu ni de date, c’est pour mieux dire que l’horreur de ce qui se passe dans les pages de Skoda pourrait se dérouler partout, et n’importe quand. Et si la mort y est omniprésente, la vie et la chaleur humaine, même éphémères, y tiennent une place telle qu’elles pansent les plaies avec douceur.
Tout petit roman, presque une nouvelle qui se lit vite, sans s'arrêter. L'histoire est tellement prenante que l'on ne peut passer à autre chose avant de l'avoir finie. Alternant des scènes tendres, douces et d'autres d'une violence extrême, ce livre a beaucoup de force. C'est une tranche de vie pas banale d'un jeune homme sans histoire qui n'a pas demandé à être soldat. Cela se passe aujourd'hui dans un pays pas nommé, mais avec quelques indices, on peut penser à un pays de l'ex-Union Soviétique.
Une opposition totale entre la beauté du geste de Stjepan, entre la relation qu'il noue avec Skoda, lui le jeune homme qui n'a jamais tenu un bébé dans ses bras et la brutalité, la fureur et la sauvagerie de la guerre. La bêtise de hommes-combattants contre l'ingénuité et l'innocence du duo improbable.
Stjepan, au cours de son voyage fera des rencontres, dont il retirera toujours quelque chose, même si elles sont douloureuses. Il marche, n'arrête que pour monter dans un camion, ou tout autre véhicule.
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Dans un pays inconnu, un jeune homme reprend conscience. Il est seul, ses camarades, à ses côtés, sont décédés. Un obus, certainement. L'homme se lève puis croise une voiture elle aussi détruite. Deux adultes encore au volant sont morts pourtant un bébé continue de vivre. Stejpan passe son chemin, puis revient sur ses pas pour prendre dans ses bras ce petit bout de chair. Au milieu de la guerre, sur la route, un lien indéfectible se soude, Stejpan découvre la vie, l'amour, un amour qui fait face à l'horreur et la haine, affrontement inégal, mais la vie incarnée par ce bébé sera plus forte que tout, le lecteur l'espère tout du moins !
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