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Clontarf, ville natale de la commissaire Frankie Sheehan, deux corps retrouvés sauvagement assassinés dans l'église.
Frankie est appelée sur l'affaire. L'enquête commence mais bientôt celle-ci va se mêler à une ancienne de plus de 17 ans. D'ailleurs le coupable Seán Hennessy vient d'être libéré. Frankie est dans l'obligation de rechercher les liens entre ces deux affaires afin d'en démêler le fil. Les morts s'accumulent. Sagit-il d'un tueur en série ?
Sa famille est impliquée, ses parents, sa belle-sœur et son chef Jack Clancy lui cache des choses.
Dans ce deuxième thriller nous en apprenons un peu plus sur Frankie et sa famille.
Un thriller bien rythmé et très addictif. Un bon moment de lecture.
Premier roman pour Olivia Kiernan où l'action se passe en Irlande, Dublin et ses alentours.
Eleanor Costello professeure de microbiologie à l'université est retrouvée pendue dans sa chambre. Suicide, meurtre ? Les victimes s'accumulent.
Nous suivons l'enquête de la commissaire Frankie Sheehan et de son équipe sur le terrain et lors des réunions pour faire le point , les indices découverts, le ressenti de chacun et les constatations. Chacun a sa tâche bien définie. Une enquête intéressante, un bon thriller et des personnages sympathiques.
Par contre le temps en Irlande ne donne pas envie, vent, pluie, brouillard, vent, pluie, brouillard, et un rayon de soleil, un !!!! Ha! Ha!
Il fait froid, il fait gris, il gèle le matin et le froid commence à piquer la peau quand ce n'est pas la pluie qui tombe en trombe. Un temps digne de l'Irlande dans ses bons jours. Un temps à lire, le soir au chaud sous son plaid ou sous sa couette, ce roman policier authentiquement irlandais, qui plante son décor dans les abimes de la banlieue dublinoise. Je ne sais pas si cela vous déjà arrivé de lire un roman qui prend racine dans un lieu que vous connaissez bien ou que vous avez fréquenté, si c'est le cas, cela a certainement du vous laisser une curieuse sensation. C'est la sensation que ce roman m'a laissée, un mélange des images, que l'auteure a créés, incrustées dans mes propres souvenirs. Au-delà de cette dimension personnelle, c'est un roman assez efficace, un bon page-turner selon Bookpage.com, un polar captivant selon The Wall Street Journal. L'accueil critique a été bon, mon avis va rejoindre l'appréciation générale.
Enfin, et ce n'est pas si souvent que cela, il me semble que ce point mérite d'être souligné, une femme commissaire divisionnaire, au prénom très masculin, comme s'il fallait trouver une manière de s'imposer dans un univers éminemment dominé par les hommes jusqu'il y a peu encore, Frankie Sheehan. Et il semble qu'Olivia Kiernan s'est vraiment attachée à inverser l'ordre habituel des choses, les supérieures de la commissaire divisionnaire sont aussi des femmes. L'auteure leur fait ainsi la part belle dans cet épisode très sombre, qui lui aussi touche les points les plus sordides des faiblesses humaines. Mensonge, tromperie, violence. À chaque fois que j'entame un roman policier, j'attends avec impatience d'observer l'angle sous lequel l'auteur a choisi de bâtir son intrigue. À force de lire les thrillers, on devient plus exigeant, ce qui explique que je me suis au fil des années détournée de certains auteurs. Par bonheur, Olivia Kiernan a réussi à me dérouter, me faire douter.
Deux corps sans vie retrouvés dans une église, voilà qui donne un peu de fantaisie et de singularité au récit – même si la maison de Dieu est en passe de devenir un lieu commun du roman policier. Certains lieux sont emprunts d'une aura telle qu'ils rajoutent un peu de mystère, et de mysticisme, bienvenus même si la dévotion religieuse est vite tuée dans l'oeuf. de l'autre côté, une erreur judiciaire qui plane sur la Garda Síochána na hÉireann – force de police nationale de la République d'Irlande – susceptible de provoquer un séisme, par les médias, dans la société et dans l'institution judiciaire du pays. le début de roman, dévolu à la fois entre retour sur le massacre d'une famille vieux de dix-sept ans et celui, très actuel, d'un homme et une femme, est assurément très engageant, la suite de l'intrigue tient également toutes ses promesses.
C'est un monde plutôt désespéré dans lequel nous entraîne l'auteure irlandaise, ou les coups du sort se succèdent, les aléas s'enchaînent sans fin jusqu'à rendre la situation inextricable, sur le point de tourner au vinaigre, et en faire de même avec toutes les protagonistes. En sus de ‘l'intérêt de l'intrigue, un des points forts de ce roman est d'amener une réflexion, très pertinente et très actuelle, sur les peines et la réalité d'emprisonnement, à l'heur ou la question sensible de la réinsertion est brûlante. Même si la réponse finale qui est proposée est à mon sens un peu trop simpliste, il n'empêche que la prison dans des pays comme le notre où la véritable perpétuité n'existe que dans quelques rares exceptions, tend à briser les individus qui sont voués à se réinsérer plutôt qu'à les aider à reprendre le cours d'une vie à peu près normal.
Ce n'est pas le Dublin des beaux et heureux jours, vivante, gaie, au charme unique, que l'on observe ici, ce n'est ni Temple Bar, ni Grafton Street, ni même la balnéaire Dun Laoghaire, car dans c'est cette capitale et ses banlieues, comme de partout, où ses autochtones s'évertuent à donner le change et a docilement celé, derrière les murs de ces maisons qui se ressemblent, les pires travers de leur vie. Olivia Kiernan est une toute jeune auteure qui connaît de bons débuts et prépare déjà la sortie (dans la langue originale) de sa troisième fiction en juillet prochain intitulée If looks could kill. Roman qui semble d'ailleurs reprendre cette thématique de l'innocence bafouée, ou de la culpabilité faussée, qu'elle n'a pas visiblement pas fini d'exploiter : « Innocence is nothing, Appearance is everything » – Frankie Sheehan reprend du service et s'éloigne cette fois – relativement peu – pour aller se reposer dans les Montagnes de Wicklow.
Un double meurtre a lieu dans la petite station balnéaire de Clontarf, près de Dublin : un couple est retrouvé dans l’église, sauvagement assassiné. Cet évènement coïncide étrangement avec la sortie de prison de Sean Hennessy, condamné dix-sept ans plus tôt pour le meurtre de ses parents alors qu’il était encore adolescent. Sean a toujours clamé son innocence et souhaite défendre sa version des faits dans un documentaire télévisé préparé par Tanya West, qui n’est autre que la belle-soeur de Frankie Sheehan, l’inspectrice en charge de l’affaire.
Frankie Sheehan est un personnage avec qui on se familiarise très vite, l’auteure nous entraine avec conviction dans une enquête menée à la première personne : le lecteur suit donc de très près l’évolution des investigations et les déductions des policiers, d’autant plus que Frankie Sheehan tente de se mettre à la place du tueur, s’imprègne de ses faits et gestes pour mieux le flairer, le pister. Très vite, elle comprend que les deux affaires sont liées en dépit des dix-sept années qui les séparent, et qu’il faudra faire toute la lumière sur les premiers meurtres avant d’ éclairer les seconds.
Ce roman se lie très rapidement, nous tient en haleine du début à la fin : je suis restée scotchée à ces chapitres courts, savamment dosés en action et réflexion pour ne jamais lasser. J’ai adoré être au plus proche de l’enquête grâce à cet emploi de la première personne. Peu de description, l’auteure va droit au but: nous découvrons une Irlande de misère, loin des clichés touristiques.
Un récit bien ficelé, pas inoubliable, mais suffisamment intrigant et addictif pour passer un bon moment de lecture. Je remercie Net Galley et Les Editions Hugo Poche pour cette découverte.
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