Une fiction qui nous plonge dans les années Martin Luther King et Kennedy où le Ku Klux Klan sévissait
Une fiction qui nous plonge dans les années Martin Luther King et Kennedy où le Ku Klux Klan sévissait
Woodbridge Alabama 1963. le corps d'une jeune fille blanche est retrouvée dans les bois, elle a été assassinée et violée. Il s'agit de Meredith la fille de Michael Clarence un entrepreneur important de la région, suprémaciste convaincu, membre du Ku Klux Klan. Qui a pu commettre une telle horreur? Pour le shérif Miller et les autorités de la ville il s'agit d'un noir, forcément. Mais voilà que débarque l'agent Olsen du FBI, qui va mettre son nez dans le dossier du meurtre et poser beaucoup de questions, car Meredith a peu de temps avant sa mort, envoyé une lettre au FBI disant qu'elle craignait pour sa vie... Son arrivée n'est pas du goût des locaux, pour la légendaire hospitalité du sud il faudra repasser. Dans un contexte tendu où la communauté noire milite pour plus de droits, où la ségrégation est toujours présente, où le Ku Klux Klan fait son retour à coup de croix enflammées et autres intimidations, cette affaire et la présence de cet agent du FBI risquent de mettre le feu aux poudres.
Dès les premières lignes nous voilà transporté dans la moiteur poisseuse de l'été 1963 en Alabama. Nicolas Koch en prenant comme point de départ la marche de Birmimgham menée par Martin Luther King donne tout de suite le ton, la ségrégation et les exactions pour la garantir seront au cœur du roman. C'est donc dans ce climat tendu que va être menée l'enquête sur l'assassinat de Meredith, une enquête qui nous permettra aussi d'avoir un aperçu des mentalités, des usages des habitants noirs et blancs des années 60. J'aime beaucoup les romans policiers avec un cadre historique fort et celui-ci ne fait pas exception. J'ai vraiment passé un bon moment de lecture.
Wesley un journaliste d’un canard minable, sorte d’insecte nécrophage attiré par la merde, reçoit une lettre signée Meredith avec ces mots « je crois que je suis en danger. »
La jeune femme est retrouvée tabassée, violée et abandonnée morte comme un pantin désarticulée. Ce qu’elle avait subi dépassait l’entendement, on s’était acharné sur elle, qu’avait-elle fait pour mériter tout cela ? Même si elle était loin de partager les valeurs de son père à la tête de la plus grosse entreprise du comté. Nous sommes en Alabama en 1963, là où naître trop noir sur une terre trop blanche est déjà un crime.
Un roman réaliste qui évoque le racisme et la ségrégation raciale dans les états du sud de l’Amérique des années 60. Le Klan s’est reformé, le ver s’est réintroduit dans la pomme pour la faire pourrir de l’intérieur. Mais le jeu des groupes suprémacistes est plus subtil, refusant la violence directe, mais menant dans l’ombre des actions pour empêcher les noirs d’avoir un bon boulot, un prêt dans une banque ou accéder à une grande école.
« C’était dans l’ordre des choses. Les Noirs bossent pour les Blancs. Pourquoi remettre en cause la volonté divine ? C’était écrit dans la Bible, à ce qu’on avait raconté à Michaël. »
Nicolas Koch introduit habilement l’évènement, qui comme une étincelle va engendrer un incendie incontrôlable. Les loups vont ressortir du bois, la partie de chasse est ouverte.
« Aujourd’hui, le KKK n’était plus qu’une somme de groupuscules épars. Un serpent coupé, mais peut-être plus dangereux encore, chaque morceau était venimeux. »
J’ai beaucoup aimé le style de l’auteur, les dialogues percutants sonnent juste, les scènes sont parfois dures, mais collent au climat ambiant. Le rythme est toujours le même, aucune longueur, l’écriture est presque visuelle, j’ai eu l’impression de regarder un film.
Nicolas Koch nous fait pénétrer à l’intérieur de cette organisation secrète, il décrit parfaitement le rôle de chacun, les notables, la police, les Américains moyens qui vivotent, certains mènent le combat, d’autres ne sont que des petites frappes, d’autres ferment les yeux pour protéger leurs intérêts. C’est aussi un ouvrage très documenté à la fois sur le Ku Klux Klan et sur les mouvements noirs portés par Martin Luther King.
Je remercie infiniment les éditions de Saxus et lecteurs.com fondation orange pour cette belle découverte.
En plein Alabama on se retrouve au comté Woodlbridge, ou la ségrégation est de mise. Meredith, fille d'un membre du klu klu klan, est du côté opposé de son père, et envois des lettres au journal de la ville et au FBI qu'elle se sent en danger.
Meredith est malheureusement tuée, et Dwayne, agent du FBI va enquêter sur ce meurtre, car a Woodlbrifge, ils ont déjà trouvé un coupable, évidemment un noir, mais le FBI veut démêler le vrai du faux, et il n'est pas au bout de ses surprises, et aura-t-il le courage et la détermination d'aller au bout de son investigation ?
Enorme coup de cœur pour cet opus, qui se situe dans les années Martin Luther King - Kennedy, une période que j'affectionne particulièrement, et de plus, on parle du Klu Klu Xan, organisation négationniste secrète, qui m'intéresse toujours autant, d'en savoir plus.
Le récit est vraiment addictif, évidemment, souvent il fait froid dans le dos, on se dit mais ce n'est pas possible, que ça a pu se passer de cette manière.
Dwayne, s'entête à trouver la vérité, mais se heurte à des murs, ou tout est censurer, vers la rédemption des blancs, et le Klu Klu Xan, est derrière, tout cela, mais agit dans l'ombre de cette petite ville
L'auteur nous embarque dans le milieu très secret de cette organisation, et on entrevoit comment il agisse, et procède, leurs actions, et leurs moyens de persuasions.
On se dit qu'une chose, heureusement qu'il a eu des hommes ou des femmes comme Dwayne, qui se nommer probablement différemment et qui ont fait bouger les choses, certains ont payé de leur vie, pour que tout se transforme, évolue.
On sait encore de nos jours, cette organisation existe toujours ou as mutée en des mouvements aussi violents et xénophobes. Mais savoir que des êtres humains lutteront contre leurs pratiques est une bénédiction.
C'est pour cela que ce roman est réellement une claque, d'abord, il nous fait beaucoup réfléchir, sur ces années-là, et aussi sur notre époque, et aussi le thème est tellement percutant, marquant qu'on est très vite embarqué par l'ambiance de cette époque difficile de l’histoire
Souvent on frémit, on a peur, comme si, on était au cœur de l'action.
Moi personnellement, j'étais totalement déboussolée par ce livre, il vous bouscule, vous perdez vos repères.
Oui comme tout le monde j'ai lu et regarder beaucoup de choses sur ces années, mais on ne peut pas imaginer à quel point ça a dû être violent.
Et cette réalité qu'on prend en pleine figure, dans la lecture de cet opus
C'est pour toutes ces raisons que ce livre est un coup de cœur, oui je suis attirée par ce genre de publications, il avait peu de chance que ça ne me plaise pas, mais c’était beaucoup plus que ça, cela vous prend aux tripes, vous en ressortez différemment.
1963, Alabama. Meredith, 19 ans, fille du plus puissant entrepreneur blanc de la région est retrouvée sauvagement assassinée.
Le criminel est vite identifié, Aaron son petit ami noir. L’enquête aurait pu être vite classée si Dwayne Olsen, agent fédéral en provenance de Washington, ne venait pas y mettre son grain de sel.
Meredith, contrairement à sa famille défendait les droits des noirs et avait envoyé un courrier à un journaliste et au FBI dans lequel elle disait être en danger.
Confronté à la ségrégation et la violence des hommes du kkk, Olsen ne va pas avoir la tâche facile pour démêler les fils de ce meurtre et des conséquences en cascade provoquées à la suite de celui-ci et que les autorités de la ville de Woodbrigdge veulent à tout prix étouffer.
***
Heureusement que l’histoire n’est pas à l’image de la couverture ratée bien kitch style années 70. On bout tout le long du livre en espérant que l’agent fédéral saura trouver le véritable criminel de Meredith et coincer un maximum de klansmen pour qu’ils payent enfin pour les actions et les crimes commis.
Une histoire à l’image du film « Mississipi burning », une période bien sombre de l’histoire des Etats-Unis comme le dit l’auteur mais qui nous montre aussi les rouages absurdes de la législation et des services de l’ordre.
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« Ce sont les petits événements qui engendrent les grands. Comme le refus de Rosa Parks de s’asseoir dans le bus à l’endroit indiqué. Un petit rien. » (p384)
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