Avec "Boccanera", Michèle Pedinielli donne naissance à la nouvelle héroïne du polar français
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Quatre romancières pour douze histoires réparties sur les quatre saisons, voilà ce que nous offre ce recueil de nouvelles noires. Les quatre auteures aux univers différents, nous font voyager de la France au Québec en passant par la Suisse. Partout, le réchauffement climatique change la donne et se mêle à la noirceur de l’âme des personnages qui sont des femmes. Toutes ont leur propre histoire, leurs fêlures, qui les mènent sur la voie du crime et c’est à la fois effrayant et fascinant.
On croise une femme et ses filles dans une secte au bord d’un lac qui s’assèche, puis ce sont les incendies de forêt qui inquiètent des randonneurs dans le Saguenay pour terminer par un été caniculaire dans le sud de la France où un homme d’affaire veut construire un golf. Voilà pour la saison d’été. Chaque saison a droit aux récits croisés des quatre écrivaines qui rivalisent d’imagination pour nous alerter sur les conséquences du réchauffement climatique : orages, tempêtes, incendies, sècheresse, pollution des lacs, épizootie, autant de drames qui s’ajoutent aux tragédies humaines.
Les personnages féminins sont multiples, leurs réactions parfois surprenantes et la chute de chaque histoire vient à chaque fois surprendre le lecteur.
Je remercie les éditions de l’Aube et Masse critique de Babelio pour cette sombre et palpitante lecture.
Deux québécoises, une suisse et une française, voilà pour les quatre romancières qui composent ce recueil de nouvelles. A travers douze histoires, elles nous font traverser les quatre saisons, bien loin de celles de Vivaldi car le réchauffement climatique a changé la donne.
En été, il est question d’incendies de forêt et de sècheresse tandis que le printemps annonce la fonte des glaciers et des pluies diluviennes. Au milieu de ce déchainement des éléments et des catastrophes écologiques qu’il entraine, des femmes tentent de vivre et de surmonter leurs drames intimes. Il y a l’abandon, la jalousie, l’amour déçu et le désir de vengeance comme autant de mobiles de crimes.
Chaque univers des ces romancières est différent, mais la constante reste ces femmes, toutes criminelles, mais pour des raisons différentes. Une seule histoire raconte un homme meurtrier d’une femme, mais je ne dévoilerai pas laquelle…je vous laisse découvrir.
Certaines histoires sont très bien ficelées, et l’aspect réchauffement climatique prend toute son ampleur, comme dans « A l’épreuve du feu » qui parle des feux de forêt au Québec. D’autres m’ont moins convaincue comme dans « Rien n’est jamais fini » une mise en abyme de l’héroïne qui fait référence aux précédents romans de l’auteure.
Au final, c’est une lecture mitigée que celle de ces nouvelles noires dont la qualité littéraire et l’intérêt sont assez disparates.
Un polar qui se déroule en Corse, son littoral majestueux, ses routes tortueuses, son maquis et sa violence sous-jacente.
Letizia, la nièce du commandant Santucci a été assassinée ; il demande à Ghjulia, son ex et détective privée, de l'accompagner sur l'île et d'enquêter.
Une enquêtrice de caractère, courageuse, féministe et pleine d'humour.
Un décor grandiose, des personnages taiseux, des secrets bien gardés et une petite fille lumineuse.
Une enquête rondement menée, un rythme posé et une plume agréable.
Une lecture réjouissante.
« Sans Collier » est le 4e tome des aventures de la détective privée niçoise Ghjulia Boccanera : le premier m’a laissée mitigée, j’ai beaucoup aimé le deuxième, adoré le troisième et malheureusement, retour à la case départ avec celui-ci.
Ghjulia est toujours aussi attachante, avec sa ténacité et ses valeurs très humaines, et l’ambiance est toujours aussi réussie.
Cependant j’ai eu du mal à entrer dans ce récit qui s’éparpille entre de multiples intrigues, et plusieurs types de narrations. Ghjulia est mandatée par un inspecteur du travail pour enquêter sur des accidents dans le secteur du bâtiment … en parallèle, on suit Ferdi, marginal allemand et muet, qui croit avoir reconnu dans la rue une femme qu’il pensait morte depuis quarante ans. L’histoire nous emmène en Italie dans les années 70, au sein d’un groupe de jeunes anti-fascistes …
J’ai beaucoup aimé cette partie italienne, moins son pendant français, entre amnésie et coïncidences un peu grosses…et l’enquête de Ghjulia sur les chantiers est inutilement embrouillée…
Pas très grave… vivement le prochain tome, je suis sûre qu’il me plaira !
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