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Sans collier

Couverture du livre « Sans collier » de Michèle Pedinielli aux éditions Editions De L'aube
Résumé:

Ghjulia-Diou-Boccanera se lance dans cette nouvelle affaire sur les traces d'un ouvrier de chantier disparu à Nice. Son enquête l'amènera au-delà de nos frontières, au sein d'une Italie confrontée à son passé et surtout à sa mémoire :
Mouvements révolutionnaires, bandes organisées aux idéaux... Voir plus

Ghjulia-Diou-Boccanera se lance dans cette nouvelle affaire sur les traces d'un ouvrier de chantier disparu à Nice. Son enquête l'amènera au-delà de nos frontières, au sein d'une Italie confrontée à son passé et surtout à sa mémoire :
Mouvements révolutionnaires, bandes organisées aux idéaux fascistes, crimes qui ne trouvent pas leurs coupables...
Le voyage de Diou lui permettra aussi de se confronter à ses propres souvenirs et à ce qu'elle a emporté et gardé de chacune de ses enquêtes passées. Que ce soit un dilemme impossible sur l'île de Beauté, la jeunesse d'un SDF allemand et muet ou encore les liens entre elle et son colocataire si particulier...

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Avis (4)

  • « Sans Collier » est le 4e tome des aventures de la détective privée niçoise Ghjulia Boccanera : le premier m’a laissée mitigée, j’ai beaucoup aimé le deuxième, adoré le troisième et malheureusement, retour à la case départ avec celui-ci.

    Ghjulia est toujours aussi attachante, avec sa...
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    « Sans Collier » est le 4e tome des aventures de la détective privée niçoise Ghjulia Boccanera : le premier m’a laissée mitigée, j’ai beaucoup aimé le deuxième, adoré le troisième et malheureusement, retour à la case départ avec celui-ci.

    Ghjulia est toujours aussi attachante, avec sa ténacité et ses valeurs très humaines, et l’ambiance est toujours aussi réussie.

    Cependant j’ai eu du mal à entrer dans ce récit qui s’éparpille entre de multiples intrigues, et plusieurs types de narrations. Ghjulia est mandatée par un inspecteur du travail pour enquêter sur des accidents dans le secteur du bâtiment … en parallèle, on suit Ferdi, marginal allemand et muet, qui croit avoir reconnu dans la rue une femme qu’il pensait morte depuis quarante ans. L’histoire nous emmène en Italie dans les années 70, au sein d’un groupe de jeunes anti-fascistes …

    J’ai beaucoup aimé cette partie italienne, moins son pendant français, entre amnésie et coïncidences un peu grosses…et l’enquête de Ghjulia sur les chantiers est inutilement embrouillée…

    Pas très grave… vivement le prochain tome, je suis sûre qu’il me plaira !

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  • Le quatrième opus des enquêtes de la détective privée Ghjulia Boccanera, dite Diou, la ramène dans sa ville, Nice, également celle de l’auteur, où un ami inspecteur du travail la charge de retrouver un ouvrier roumain, subitement disparu alors qu’il travaillait sur un chantier de construction...
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    Le quatrième opus des enquêtes de la détective privée Ghjulia Boccanera, dite Diou, la ramène dans sa ville, Nice, également celle de l’auteur, où un ami inspecteur du travail la charge de retrouver un ouvrier roumain, subitement disparu alors qu’il travaillait sur un chantier de construction immobilière. Mais voilà qu’elle reçoit des menaces dans sa boîte aux lettres, la visant semble-t-il autant que son colocataire, Dan, galeriste homosexuel…

    A cette trame principale s’entrelacent deux autres récits. L’un nous fait revivre les années de plomb en Italie, aux côtés de jeunes activistes, jusqu’à l’attentat de la gare de Bologne, l’attaque terroriste la plus importante et la plus meurtrière du XXe siècle en Europe. L’autre nous plonge dans la mémoire défaillante d’une femme qui tente désespérément de se souvenir des raisons qui l’ont menée, de cela elle est sûre, à tuer.

    Avec son ironie, sa verve qui coule comme elle pense, dans une langue très orale, et sa cinquantaine travaillée par les impasses sentimentales et par une ménopause omniprésente dans la narration, Diou en friserait presque la version vieillie d’une héroïne de chick lit. Heureusement, le mélange de trois intrigues venu brouiller les pistes en de trompeurs concours de circonstances, le prolongement contemporain d’authentiques faits historiques qui ont marqué durablement l’Italie, et le regard lesté de colère que porte l’auteur sur les dérives de sa ville et, à travers elle, de la société toute entière, s’allient plus honorablement pour rendre le livre intéressant.

    De l’activité terroriste en Italie dans les années quatre-vingts à l’attentat de Nice en 2016, Michèle Pedinielli évoque ainsi la difficulté de se reconstruire sur un passé sanglant. Entre promoteurs véreux et frénésie immobilière qui bétonne la périphérie de Nice, elle s’en prend aux conditions de travail sur les chantiers, à l’exploitation des sans-papiers, aux marchands de sommeil. Toute une misère sur laquelle grandit comme un cancer le trafic de stupéfiants et le mortifère mirage de l’argent facile. Toute une criminalité qui se paye au prix fort dans le monde d’en-bas, mais s’en tire parfois en toute impunité dans celui d’en-haut. Ne reste plus que l’homophobie pour alimenter les révoltes de Diou, dans un tumulte émotionnel qui lui fait prendre parti, encore et toujours, pour les cane sciolti, ces chiens sans collier, comme on appelait les jeunes Italiens des années soixante-dix qui récusaient toute appartenance politique pour mieux rêver de changer le monde.

    Malgré quelques réserves sur la tendance à la dilution dans les hormones de l’intellect de son personnage principal, ce polar à l’ironie mordante qui ne bâillonne pas ses coups de gueule reste une lecture agréable, pour un portrait tout en contraste et en zones d’ombre de la ville de Nice, si chère à l’auteur.

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  • Diou est de retour à Nice pour une nouvelle enquête demandée par un de ses ami contrôleur sur les chantiers. Beaucoup trop d’accidents ont eu lieu sur un des projet phare de la ville, et un travailleur étranger a même disparu.

    En parallèle, nous suivons Ferdi, sourd et muet, depuis qu’il...
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    Diou est de retour à Nice pour une nouvelle enquête demandée par un de ses ami contrôleur sur les chantiers. Beaucoup trop d’accidents ont eu lieu sur un des projet phare de la ville, et un travailleur étranger a même disparu.

    En parallèle, nous suivons Ferdi, sourd et muet, depuis qu’il s’est enfui d’Allemagne jusqu’à sa rencontre avec deux soeurs italiennes.

    J’ai aimé suivre ces deux histoires : celle de Ferdi qui croise la route des cane scolti, les chiens sans collier, jeunes révolutionnaires qui veulent changer le pays ; et celle de Diou sur des disparitions de travailleurs.

    J’ai aimé suivre Diou dans les rues de Nice de jours comme de nuits.

    J’ai aimé que les deux histoires se recoupent, avec celle de l’explication de la mort d’un riche industriel.

    J’ai aimé l’humour discret qui émaille le récit ; le caractère sans concession de Diou.

    Un roman qui parle de travailleurs clandestins moldaves (rappelez-vous le tube de O-zone) ; de trafic de drogue à grande échelle sur la ville ; de jeunesse révolutionnaire italienne ; de l’attentat de Bologne du 2 août 1980 ; et de galeries d’art.

    Un roman riche mais pas trop malgré les premiers signes de la ménopause et ses incontrôlables bouffées de chaleur.

    L’image que je retiendrai :

    Celle du leitmotiv du bananier en pot que déteste Diou.

    https://alexmotamots.fr/sans-collier-michele-pedinielli/

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  • Avec son nouveau polar Sans collier, Michèle Pedinielli enfourche sa détective atypique pour se souvenir des “Cani Sciolti” (chiens sans collier), ce groupe dans les années 70 refusant de s’affilier à un parti mais qui fut arrêté par la montée du fascisme en Italie.

    Après La patience de...
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    Avec son nouveau polar Sans collier, Michèle Pedinielli enfourche sa détective atypique pour se souvenir des “Cani Sciolti” (chiens sans collier), ce groupe dans les années 70 refusant de s’affilier à un parti mais qui fut arrêté par la montée du fascisme en Italie.

    Après La patience de l’immortelle et la Corse, Ghjulia Boccanera, surnommée Diou, revient chez elle à Nice et retrouve Dan avec qui elle vit en colocation.
    Brins d’histoire

    Un grand homme hirsute et muet fait fuir les deux skinheads qui campent en bas de chez elle pour lui régler son compte, semble-t-il. Car Shérif Haïchout, l’un des derniers inspecteurs du travail, “basané, communiste tenace et obèse”, lui a confié la mission de chercher la vérité auprès d’un ouvrier blessé par un accident survenu certainement pendant le temps de travail non déclaré en accident du travail.

    Parallèlement, Diou vit le début de sa ménopause et passe par des moments d’ébullition et de perte de contrôle préjudiciable au cap de son enquête.

    Au départ, j’ai été désappointée par l’abandon du style plus personnel du dernier roman de Michèle Pedinielli. Néanmoins, les trois entrées de ce nouveau polar construisent une intrigue bien menée qui entraîne à la fois dans le milieu des métiers du bâtiment, du milieu anarchiste italien et des confidences d’une femme amnésique.
    Mais,

    Mais, ce qui est la marque de fabrique de cette auteure de polar reste à la fois les saillies de son style à l’humour grinçant qui dit tant et le milieu populaire, et notamment les personnages, qu’elle présente. Michèle Pédinielli aime les personnages qu’on dit des marges, elle leur donne consistance et porte leurs voix.

    Dans Sans collier, Michèle Pedinielli balaye l’Europe à partir de mouvements de rébellions pour mieux dénoncer les profits insolents que quelques-uns s’octroient. Surtout elle oblige à regarder ceux qui ont tout quitté pour venir travailler sans que leurs droits soient respectés.

    Michèle Pedinielli n’en reste pas là. Elle implante son polar au cœur d’un attentat dont on sait depuis peu qu’il a été perpétué par des néofascistes, dont leurs successeurs sont au gouvernement dans un pays limitrophe. Une manière pour elle d’alerter et d’éveiller notre vigilance !

    La suite ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2023/04/14/michele-pedinielli-sans-collier/

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