"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1954. Vincent Lerouge, 20 ans, vient assurer un court remplacement dans l’école de Mondonat, petit bourg du Périgord profond. Il pense ne devoir y séjourner qu’une quinzaine de jours. Céline, la titulaire, atteinte d’une cirrhose, espère toujours revenir reprendre en main sa classe unique. Mais son état de santé ne s’améliorant pas, elle prolonge de plus en plus son arrêt de maladie, bloquant ainsi Vincent dans un village dont il découvre peu à peu les habitants assez particuliers et surtout le terrible drame qui l’a marqué. Vingt années auparavant, la maison du maire a été totalement détruite par un incendie. Un homme y a été retrouvé carbonisé à l’intérieur. Il aurait provoqué le sinistre en renversant par mégarde, alors qu’il avait trop bu, une lanterne sourde dans la paille de la grange. Certaines remarques et certaines attitudes des habitants de Mondonat mettent la puce à l’oreille de Vincent et lui donnent à penser que cette affaire ne serait pas arrivée par accident, mais plutôt de manière volontaire et donc criminelle. Encore lui faudra-t-il mener l’enquête et découvrir le pot aux roses…
« Le soir du vent fou » est un roman de divertissement à la limite de trois genres, terroir, policier et sentimental. L’instituteur remplaçant est hésitant entre trois prétendantes, Roseline, sa logeuse, Marianne, sa blonde collègue ambitieuse du village voisin et Marie, la fille de la victime, un peu plus âgée que lui, mais portrait vivant de sa propre mère. Le terroir tient surtout par le décor de ce Périgord rural qu’on imagine du côté d'Issigeac ou de Villeréal, vu que les noms sont fictifs. La vie de ce village perdu, le quotidien de l’instituteur de classe unique avec en point d’orgue le certificat d’études, véritable cérémonie et épreuve d’initiation à l’époque, sont particulièrement bien rendus. L’auteur, né à Razac d'Eymet, fit partie un temps de la profession. Il savait donc de quoi il parlait. Moins intéressante reste l’intrigue vaguement policière qui sous-tend toute cette histoire. Jeury n’étant pas Agatha Christie, n’a pas su ménager suffisamment le suspens. Dès le début, on devine la fin et même le nom du coupable. Dommage !
Il faut reconnaitre, j'ai choisi de lire ce livre pour un challenge de lecture.
J'étais plutôt convaincue que l'aventure allait tourner court !
Eh bien, l'avantage des challenges c'est de découvrir des livres que nous n'aurions même pas ouverts !!!
Nous sommes au début des années 1900, dans un petit village et nous suivons essentiellement deux personnages, un instituteur qui a un sens de la justice et de la loyauté particulièrement exacerbée et une institutrice très en avance sur sa considération des conditions de la femme.
J'ai marché, complètement marché, j'ai suivi les péripéties qui viennent perturber la vie de notre instituteur en suivant en second plan, l'évolution de notre institutrice.
Ici, rien n'est évident, ni l'histoire, ni l'écriture.
J'ai vraiment beaucoup, beaucoup aimé.
Un coup de cœur lié à l'effet de surprise très très agréable.
Un ouvrage qui allie texte et illustrations dans une réflexion sur l’épanouissement de l’individu au sein de la société dans laquelle il vit. Une utopie « à l’ancienne », dans laquelle la philosophie politique et sociétale d’un pays place l’individu et sa réalisation personnelle au centre de ses préoccupations. Un roman graphique qui pose un regard optimiste sur le monde !
En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2021/09/22/la-fete-du-changement/#more-44341
C'est une fort jolie histoire au charme désuet du début du 20ème siècle : un jeune instituteur qui prend son poste dans un village de montagne met toute son énergie à faire passer le certificat d'études à l'un de ses élèves. On sourit à l'évocation des difficultés financières de l'instituteur pour qui se payer une bicyclette est une folie, aux échanges de courrier avec la collègue féminine qui dirige la classe des filles, dans un autre bâtiment à l'autre bout du village, aux questionnements concernant les colonies françaises ... Très plaisant.
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