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Je le disais dans ma chronique du premier opus de la trilogie : retourner en Edrilion, c’est comme rentrer à la maison, et retrouver My, Orest, Allian et les autres, c’est comme retrouver des bons amis longtemps perdus de vue. Autant vous dire qu’au fur et à mesure que la fin se rapproche inexorablement, mon rythme de lecture décroit progressivement : tous les moyens sont bons pour faire durer le plaisir un petit peu plus longtemps ! Mais cette envie de faire trainer la chose en longueur vient inévitablement se heurter au besoin viscéral de dévorer page après page : tout mon être vibre d’impatience de (re)découvrir la suite de l’histoire, de savoir comment diable tout ceci va se terminer (quand bien même je le sais déjà). Impossible de s’arrêter, malgré la douleur grandissante de sentir qu’il va bientôt falloir dire « au revoir » à ces amis de papier, qu’il va bientôt falloir quitter les terres d’Edrilion pour retourner dans la terne réalité. Ce troisième tome, je l’adore autant que je le déteste : je l’adore car il est indiscutablement le plus captivant et je le déteste car il sonne la fin des aventures de My et ses compagnons …
L’heure n’est plus à la discrétion : pour vaincre le Sanreth, l’envoyé de la Reine de La Déléane, qui risque d’être couronné d’une seconde à l’autre, Mydria n’a plus d’autre choix que d’agir au grand jour. Soutenue par son amant Orest, ses compagnons Allian, Kebren et Eisdreel, et par les Fauconniers de l’Ouest, la jeune reine dépossédée de son trône rassemble ses troupes pour marcher sur la capitale et reconquérir la Couronne qui lui revient de droit. Plus facile à dire qu’à faire : l’usurpateur ne compte pas se laisser déposséder de ce royaume tout juste acquis, et prépare déjà une contre-attaque, secondé par la Cour à qui il a promis le contrôle des villes rebelles vaincues. Sans oublier la menace des terribles Chimères du Sanreth, qui sillonnent le pays pour éliminer la jeune fille et étouffer ainsi la rébellion naissante … Et pendant ce temps, dans le plus grand secret, bien au chaud dans le ventre de sa mère, un petit être se prépare à prendre son envol : l’ultime héritier des Darcer s’apprête à naitre, et l’espoir à renaitre avec lui.
Qu’ajouter à mes deux précédentes chroniques ? Marie Caillet nous offre ici un troisième et ultime opus dans la lignée de ses prédécesseurs … voire même un cran au-dessus encore – si tant est qu’il soit possible de faire mieux que la perfection. Ce tome, c’est l’apothéose de toute la trilogie, le point d’orgue de cette superbe histoire qui nous tient en haleine depuis pas loin de huit-cent pages déjà. L’heure de l’ultime confrontation approche à grand pas : on le sent, les deux camps ont beau réunir des armées, ce sera en tête à tête que se terminera cette lutte pour le trône. D’un côté, l’usurpateur, le bâtard catapulté au pouvoir et qui compte bien le conserver coute que coute. De l’autre, une jeune fille qui semble bien trop frêle pour le rôle auquel son héritage la destine … La tyrannie contre la douceur. La cruauté des Chimères contre la fragilité d’un papillon. La colère contre l’amour. J’aime beaucoup ce contraste, qui donne d’autant plus envie de soutenir Mydria, ses amis et leurs alliés. Certains y verront peut-être une opposition bien trop manichéenne, mais c’est quelque chose qui ne m’a personnellement pas perturbée plus que cela : j’y vois bien plus la représentation de deux « conceptions » du pouvoir. D’un côté le souverain qui domine, de l’autre celui qui se met au service de son peuple …
Malgré les apparences, la guerre contre La Déléane et son envoyé est loin d’être l’unique pilier de ce troisième tome. A mes yeux, le véritable fil rouge de cet opus, c’est bien plus la relation entre Mydria et Orest. La jeune reine et l’assassin régicide. Nos deux amants vont devoir faire face à la réprobation des nobles et des Fauconniers, qui voient d’un très mauvais œil cette « union scandaleuse » et ne veulent pas d’un manant illettré comme roi. Tant qu’ils étaient dans l’ombre, rien ne venait s’immiscer entre eux, nul ne venait juger leur amour. Dans ce tome, ils vont devoir faire face aux pressions et aux critiques, mais aussi aux doutes et aux désaccords. Mais toutes ces épreuves ne font que cimenter un peu plus leur amour, et à la fin de l’histoire, il ne fait absolument aucun doute qu’Orest et Mydria sont faits l’un pour l’autres, malgré et sans doute grâces à toutes leurs différences. Ils se complètent à merveille … Et c’est tout simplement magnifique de voir la transformation d’Orest amoureux : sa froide carapace d’assassin sans cœur se fendille enfin, et nous découvrons le jeune homme sensible qui se cachait derrière le masque. Il est encore plus craquant qu’avant, ce qui n’est pas peu dire !
En bref, vous l’aurez bien compris, c’est un grand final en apothéose que nous propose Marie Caillet avec cet ultime volume ! Je suis tout simplement époustouflée par cette histoire, où l’action et l’émotion se mêlent et s’entremêlent habillement, où la violence des combats côtoie la douceur d’un amour aussi fort que fragile. C’est un livre incroyablement palpitant, captivant, haletant et émouvant. Les rebondissements sont légions, et plus d’une fois, j’ai tremblé d’effroi ou sursauté de frayeur face aux terribles embuches qui se dressent sur le chemin de nos héros. Plus d’une fois également, j’ai pleuré comme une madeleine, tantôt de tristesse, tantôt de joie, parfois même de soulagement. Cette histoire m’a happée, corps et âme, et mon cœur battait à l’unisson avec celui de Mydria et Orest, ces deux jeunes gens si attachants que j’ai pris tellement de plaisir à suivre dans leurs péripéties. Je leur souhaite tout le bonheur du monde … et compte bien revenir les voir dans quelques mois ou années, en relisant une fois de plus cette merveilleuse trilogie portée par une plume admirable. S’il me fallait décrire cette saga en un seul mot, le choix serait évident : magique. Tout simplement.
https://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2020/05/lheritage-des-darcer-tome-3-la-releve.html
Certains le savent, je suis totalement accro aux challenges livresques : à l’heure actuelle, je participe à pas moins de 17 challenges, sans compter celui qui va commencer très prochainement … Et comme beaucoup de challenges-addicts, un gros problème se dresse souvent sur mon chemin : face à toutes ces consignes parfois contradictoires, comment faire pour réussir à tous les concilier ? lequel privilégier pour choisir ma prochaine lecture ? Autant vous dire que j’étais toute joie quand je suis me suis rendue compte que la trilogie L’héritage des Darcer allait me permettre de progresser simultanément dans tous mes challenges en cours ! Cela me donnait par ailleurs une bonne excuse pour relire la saga maintenant, alors même qu’une fournée de services presse s’apprêtent à envahir ma boite aux lettres ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela tombe merveilleusement bien : le moral n’est pas au beau fixe ces dernières semaines, et j’avais clairement besoin d’un bon remontant livresque ! Quel bonheur de retrouver My et ses amis … même si les pauvres doivent faire face à bien des épreuves !
L’île et le trésor se sont envolés, emportant avec eux le seul espoir de faire renaitre la dynastie Darcer de ses cendres … My, fille adoptive d’une des plus grandes familles nobles du royaume, et héritière légitime du trône d’Edrilion, vit désormais dans les faubourgs les plus malfamés aux côtés de son compagnon Orest. Sans autre souhait que d’avoir de quoi s’acheter un peu de pain à grignoter au prochain repas, sans autre désir que de trouver un abri pour la nuit. Pendant ce temps, à la capitale, la Cour est en ébullition : le Roi est mort, et faute de descendances, les grandes familles de la noblesse sont libres de choisir leur nouveau souverain … Mais la Reine de La Déléane est loin d’être du même avis : elle tient à garder Edrilion sous sa coupe, et envoie donc à Liett un émissaire chargé de récupérer le trône. Elle est loin de se douter que, quelque part, un minuscule papillon s’apprête à déclencher le plus inattendu des ouragans …
Dès les premiers chapitres, le ton est donné : terminée la douce légèreté qui accompagnait la chasse au trésor du premier opus ! L’enjeu, désormais, c’est le trône : d’un côté, nous avons un bâtard envoyé par la puissante Reine de La Déléane pour usurper le trône ; de l’autre, une toute jeune fille qui a tourné le dos à la noblesse, voleuse à ses heures perdues, compagne d’un assassin et détentrice du Don d’ailes. Page après page, la tension montre : le lecteur sait que la confrontation est inévitable … et elle promet d’être effroyable. Cette certitude grandit à chaque chapitre, tandis que le déséquilibre apparait clairement : d’un côté, le Sanreth et ses redoutables monstres, de l’autre, un papillon dont les seuls alliés sont deux hors-la-loi. Bien malgré elle, Mydria part donc en quête de nouveaux soutiens … Je sais que certains lecteurs trouvent que l’histoire traine en longueur, tandis que notre jeune héroïne déambule d’une ville à l’autre pour tenter de lier ces alliances, voguant d’espoirs en désillusions. Je peux comprendre leur point de vue, mais personnellement, je trouve cette phase inéluctable : il semble parfaitement naturel qu’une personne saine d’esprit hésite à soutenir une frêle petite manante qui se prétend héritière des Darcer contre une très puissante souveraine peu désireuse de perdre son empire !
Alors oui, Mydria peine à trouver des alliés de taille pour la soutenir dans cette lutte. Car malgré tout l’amour qu’il lui porte, Orest ne peut lui être d’une grande aide : lui, le fils de palefrenier, le régicide, n’a pas sa place dans les hautes sphères du pouvoir royal … C’est d’ailleurs ce que ne cesse de leur assener Floan, l’ambassadeur, voix de la raison, ancien prétendant de My et véritable fanatique des Darcer, qu’Allian n’a eu aucun mal à rallier à leur cause. Mais le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas, et Mydria ne laissera personne se dresser entre Orest et elle. Il n’y a pas à dire, ils sont mignons, tous les deux, bien qu’on soit loin du « couple fusionnel » conventionnel : même amoureux, Orest conserve cette réserve, cette distance … et son sale caractère, qui fait des étincelles avec la personnalité haute en couleur de notre petite Mydria ! En parlant de personnalité haute en couleur, c’est avec grand plaisir qu’on retrouve Allian, notre « gentleman cambrioleur », toujours aussi joyeux quoi que moins facétieux que dans le premier opus, dévoilant petit à petit ses secrets … C’est l’occasion pour le lecteur de découvrir de nouvelles facettes de l’univers créé par l’autrice. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Marie Caillet a de merveilleuses idées : une fois encore, je suis tombée sous le charme des Kmetts et de leurs amis à quatre pattes – amoureux des chats, ce livre est fait pour vous !
Mais le plus dur n’est pas forcément de trouver des alliés … Le plus délicat est sans aucun doute de faire travailler ces-dits alliés main dans la main. Surtout quand ceux-ci se vouent une haine féroce ! Entre la rivalité qui s’affirme entre Orest et Floan, et celle qui existe depuis toujours entre les Kmetts et les Fauconniers, autant vous dire que la tâche de Mydria n’est pas de tout repos ! Et pendant ce temps, le Sanreth gagne de l’assurance … et pire encore, il apprend son existence. Et là, tout s’accélère brusquement : la traque est lancée, les monstres sont lâchés, et notre (tout) petit groupe de conspirateurs n’a d’autre choix que de fuir. Vite. Et loin, si possible. En l’espace d’une petite centaine de pages, l’autrice nous fait alors passer par toutes les émotions possibles et inimaginables … Car, comme je le disais dans ma chronique du premier tome, Marie Caillet manie les mots avec brio, et elle parvient à nous faire ressentir absolument tous les sentiments qui secouent le cœur de nos héros. La peur, la surprise, le doute, la peine. Elle malmène ses personnages, mais aussi ses lecteurs ! L’ultime partie de ce second tome est donc très riche en actions, en rebondissements, en frayeurs, mais aussi en émotions. Sans s’en rendre compte, on s’attache à tous les personnages, même les plus discrets, même les plus agaçants, et on tremble rien qu’à l’idée qu’il puisse leur arriver quelque chose … Et nos craintes, malheureusement, sont loin d’être infondées.
En bref, vous l’aurez bien compris, c’est encore une fois un coup de cœur, voire même un véritable coup de foudre ! Bien plus sombre que son prédécesseur, ce second tome n’en reste pas moins admirablement rafraichissant : c’est un tel régal que de suivre la courageuse Mydria et ses compagnons, tous aussi attachants les uns que les autres ! Ils deviennent très rapidement de véritables amis, pour lesquels on tremble d’effroi et souffle de soulagement, pour lesquels on croise les doigts et retient notre respiration. Et cela d’autant plus que leur nouvel ennemi est autrement plus dangereux et coriace que cet imbécile de Keagan (qui détient assurément la palme d’or de la mort la plus ridicule de l’histoire de la fantasy) ! Oui, c’est un opus incroyablement captivant, palpitant et haletant que l’autrice nous offre avec Allégeance … et non seulement il se dévore à une vitesse inouïe, mais surtout, il donne incroyablement envie de se plonger immédiatement dans la suite pour savoir comment tout ceci va évoluer … On veut espérer que tout ira bien, mais on connait désormais suffisamment Marie Caillet pour s’avoir que les choses seront loin d’être aussi simples ! Alors, qu’attendez-vous pour vous plonger dans cette superbe trilogie ?!
http://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2020/03/lheritage-des-darcer-tome-2-allegeance.html
En 2020, j’ai décidé de me faire plaisir et de relire autant que je le désire ! Après tout, les livres de ma gigantesque pile à lire ne vont pas s’envoler du jour au lendemain, je peux donc me permettre d’aller piocher dans les livres déjà lus si je le souhaite ! Et pour inaugurer cette « bonne résolution », quoi de mieux que de retourner enfin en Edrilion après des années à vouloir ardemment retrouver Mydria, Orest et Allian ?! J’ai donc très délicatement ressorti de son étagère le premier tome – qui a déjà bien vécu, ayant été relu à plusieurs reprises au collège, à chaque sortie d’un nouvel opus, ou tout simplement quand l’envie m’en prenait – avec le sentiment de retrouver un vieil ami longuement perdu de vue. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette agréable sensation m’a suivie tout au long de ma redécouverte : j’étais de retour à la maison. Cette fois-ci, c’est promis : jamais plus je n’attendrais aussi longtemps avant de re-re-(…)-relire cette trilogie qui me remet toujours du baume au cœur et à l’âme !
La vie de Mydria Siartt, adolescente insouciante promise à un bel avenir, bascule lorsqu’elle se découvre le Don d’ailes, héritage d’une dynastique disparue depuis bien des décennies : les Darcer. Exhortée par une lettre de son lointain ancêtre Madael, dernier roi légitime d’Edrilion, à partir à la recherche du trésor royal, la jeune fille n’a pour autant aucune envie de se lancer en quête d’une légende … Elle quitte alors le domaine de ses parents adoptifs et rejoint la capitale, bien décidée à répondre favorablement aux avances de son prétendant le plus fidèle, pour lequel elle ne ressent pourtant qu’un vague semblant d’amitié mêlé d’exaspération. Mais tout plutôt que de suivre les projets insensés des Siartt ! Mais la rencontre inopinée avec Orest, assassin de la plus grande Guilde de Liett, qui parvient à lui arracher des confidences, va réduire à néant tous ses efforts pour éviter cette quête : la voici embarquée de force par un groupe de malfrats, direction la mer d’Orlande, censée abriter l’île au trésor des Darcer ...
Autant vous le dire tout de suite : aujourd’hui comme hier, je suis irrémédiablement sous le charme de ce premier tome ! Bien sûr, au premier abord, rien ne semble le différencier des autres ouvrages du genre : une jeune héroïne qui se découvre un pouvoir magique et qui se lance dans une quête entourée d’une bande de compagnons … on pourrait raisonnablement lever les yeux au ciel en déplorant un « manque d’originalité ». Eh bien, permettez-moi de contredire cette première impression : j’ai beau en avoir lu, des romans de fantasy, celui-ci sort indiscutablement du lot ! Bien sûr, Marie Caillet s’appuie sur les codes du genre, mais elle ne s’arrête pas là, elle les réutilise à sa manière pour nous offrir un récit inouïe et unique, un récit qui, une fois de plus, a su me faire rire et rêver, a su m’émouvoir et me surprendre … Car je dois l’admettre : je ne m’en lasse pas, alors même que je l’ai déjà lu à de bien nombreuses reprises, alors même que je connais par cœur certains passages, que je connais tous les rebondissements et les retournements de situation. Je sais déjà tout, et pourtant, c’est toujours le même émerveillement, toujours le même ébahissement, toujours le même étonnement. C’est une histoire qu’on redécouvre totalement à chaque relecture, et qu’on savoure toujours avec le même plaisir !
Mydria, My pour les intimes, ne se présente pourtant pas à nous sous son meilleur visage : ambitieuse, hautaine, superficielle, elle a tout de la petite princesse choyée par ses parents et destinée à évoluer dans les plus hautes sphères du pouvoir. Naïve et douillette à souhait, elle n’a clairement pas le profil pour se lancer dans une chasse au trésor … et encore moins en étant entourée des pires malfrats du pays ! Et quelle bande de malfrats elle nous dégotte, en plus ! Rien de plus que le chef de la plus grande Guilde de la capitale, j’ai nommé Krud et sa fermeté à toute épreuve, accompagné de son garde du corps, de quelques voleurs et mercenaires, mais également de son second, Allian, et de l’assassin qui a péché l’Altesse dans un bar, Orest. Il n’y a pas à dire, ce sont des bandits de la pire espèce qui embarquent Mydria dans cette quête qu’elle cherchait pourtant à éviter à tout prix ! Mais on ne peut pas se mentir, on s’y attache, à ces truands … Surtout à Allian et Orest, je dois bien le reconnaitre : le premier pour son humour et sa bonne humeur à toutes épreuves, le second pour son sale caractère qui cache un grand cœur. Mydria ne s’y trompe pas : à leur contact, elle va comprendre que ce n’est pas parce que sa naissance l’a hissé en haut de l’échelle sociale qu’elle vaut plus que ses compagnons d’infortune … et qu’elle a bien des choses à apprendre de ces « manants » qu’elle avait appris à prendre de haut.
Des personnages attachants, donc, lancés dans une quête complétement insensée, dans une chasse au trésor que nul n’a jamais réussi à atteindre jusqu’alors … Et comme si ce n’était déjà pas assez difficile comme ça, voilà que l’usurpateur est à leurs trousses, bien décidé à empêcher l’héritière légitime du trône de mettre la main sur le trésor de ses ancêtres. Un danger qui plane au-dessus de la tête de Mydria et ses compagnons … danger qui vient se surajouter à ceux qui se dressent sur leur chemin : des Ravins réputés intraversables, des Bois qui ont engloutis des armées entières … Chaque nouvelle épreuve semble plus insurmontable que la précédente, les morts s’accumulent à chaque étape, et on se demande bien combien arriveront au bout de cette éreintante quête ! Car on se prend au jeu : on tourne les pages avec avidité, avec anxiété aussi. Impossible de s’arrêter une fois lancé, tant on a envie de savoir comment tout cela va bien se terminer ! Mydria et ses compagnons de route parviendront-ils au bout de leurs peines ? trouveront-ils le fabuleux trésor sans trop d’encombres ? et surtout, Mydria et Orest finiront-ils ensemble ? Ils sont tellement drôles ces deux-là, à chaque fois qu’ils interagissent, ça fait des étincelles ! Il faut dire, et c’est le dernier point que je vais aborder, que l’autrice a distillé dans son ouvrage une sacrée fraicheur : la narration est d’une beauté et d’une légèreté incroyables, et certains passages m’ont littéralement fait pleurer de rire (d’autres m’ont fait pleuré tout court, d’ailleurs) !
En bref, vous l’aurez bien compris, c’est un coup de cœur, et même plus encore ! Cette trilogie, et ce premier tome plus particulièrement d’ailleurs, je l’aime à chaque relecture un peu plus … C’est un roman envoutant, captivant, émouvant, surprenant et amusant tout à la fois. Un roman qui nous invite à suivre des personnages aussi agaçants qu’attachants dans une incroyable quête semée d’embûches. Un roman porté par une plume magnifique, pleine de beauté, de délicatesse, mais aussi d’une bonne dose de légèreté et d’humour. Oui, vraiment, c’est toujours un régal que de se plonger dans cette histoire qui regroupe tous les ingrédients nécessaires pour offrir au lecteur une bonne dose de rêve, d’aventure et de magie. Et quand bien même la fin est relativement autosuffisante, on n’a qu’une seule envie une fois la dernière page tournée, une fois l’épilogue achevé : se ruer sur la suite et retrouver avec plaisir Mydria et Orest dans une nouvelle étape de leur quête ! Alors, si vous n’avez pas encore eu l’occasion de tomber sous le charme de ce merveilleux récit, n’hésitez plus une seule seconde : je vous assure, vous ne le regretterez pas !
http://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2020/03/lheritage-des-darcer-tome-1-lenvol.html
Dans Kaléidoscope on va suivre les aventures de Naomi, une jeune adolescente dans sa nouvelle vie. Entre le déménagement, le divorce de ses parents et l'harcèlement scolaire Naomi a du mal à gérer tous ces événements.
J'ai été vraiment emporté par le pouvoir de ce kaléidoscope. A ma lecture j'imaginais bien cette explosion de couleurs, notamment grâce au travail d'écriture de l'auteure. Elle quitte le monde réel pour se réfugier dans ce monde plus enchanteur qu'elle se crée.
Néanmoins je n'ai pas saisi tout le sens de cet échappatoire, il y'a quelque chose qui m'a échappé.
Kaléidoscope expose l'adolescence avec justesse. Je suis certaine que cette histoire aura une résonance pour de nombreux lecteurs.
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