Né le 19 Juillet 1947, à Paris. Découvre le récit illustré dès son plus jeune âge et dévore toute la littérature dessinée qui passe à sa portée. A l'âge où les enfants découvrent Babar, il s'attache à Dubout et Calvo. Il voue très jeune un culte idolâtre à Péllos (dessinateur mythique de « L'équi...
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Né le 19 Juillet 1947, à Paris. Découvre le récit illustré dès son plus jeune âge et dévore toute la littérature dessinée qui passe à sa portée. A l'âge où les enfants découvrent Babar, il s'attache à Dubout et Calvo. Il voue très jeune un culte idolâtre à Péllos (dessinateur mythique de « L'équipe » et de « Miroir sprint ») auquel il rend un fervent hommage dans son dernier ouvrage « Zatopek, les
années Mimoun ». Tout naturellement, Marcel Couchaux devient dessinateur-conteur, comme il aime le dire. Dans les années 70, il publie ses premières bandes dessinées dans «Antirouille». Plus tard, il s'affirme dans le mythique journal «Pilote» et confirme son parcours dans «Fluide glacial» où il rédige et dessine «Le banni», un personnage de héros fantaisiste, amoral, cruel et somme toute assez imbécile.
C'est une période de rire iconoclaste. Couchaux ne respecte rien et encore moins les côtes des rieurs, qu'il maltraite à coups de scénarios ahurissants. Il se définit comme un touche à tout du dessin et des arts graphiques, rebondissant de carrière en carrière, passant de la création du mensuel de bandes dessinées « Le banni » à celles d'une agence de communication et d'un studio de retouche de mangas japonais. La bande dessinée n'est jamais bien loin. Comme il ne veut pas s'y ennuyer, il varie les plaisirs. Après une période d'humour débridée, il se recentre sur des récits
plus sensibles comme « Zatopek » (la vie mythique du célèbre marathonien) ou « Ouyapavlé » (une description touchante du drame yougoslave dans la fin du siècle dernier). C'est tout naturellement qu'il se rapproche des contes pour enfants. Sa rencontre avec Antoine Chapelle l'emmène autour de la planète à bord d'un taxi brinquebalant, comme on aime les dessiner lorsqu'on n'est pas absolument sérieux.