Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Entre réalité et imaginaire, c’est un roman court à la plume agréable. Il se lit d’une traite, impossible de le lâcher.
Des moments de douce « folie », et des pauses totalement réalistes et drôles.
Une construction étonnante et attachante.
Marcel va perdre sa maman, il le sait c’est inéluctable ! Il en est extrêmement malheureux, il ne peut accepter cette idée. Et même si sa mère semble perdre pied, si elle parait de plus en plus incohérente, peu importe, Marcel refuse l’échéance. Il vit un cauchemar !
Il a l’impression qu’elle devient folle, ses divagations l’inquiète, et pourtant elle semble si sûre d’elle lorsqu’elle affirme être une jument ! Mais jument ou pas, il sera là pour elle jusqu’au bout.
Alors, ce roman est légèrement étrange, un peu fantasmagorique ! Mais il s’en dégage une douceur un peu délirante mais charmante et bouleversante.
La réalité côtoie la fiction, un vent d’imaginaire souffle fort, des dialogues cocasses ponctuent certaines scènes.
Des passages poétiques alternent avec des chapitres à l’humour piquant et à l’opposé total des précédents.
Et malgré cet étonnant mélange, et même si je n’ai pas eu un coup de coeur, j’ai vraiment apprécié ce livre.
Une déclaration d’amour d’un fils à sa maman.
Un décès revisité par l’auteur pour rendre hommage à sa mère mal morte.
Une pause durant laquelle je n’ai pas cherché à démêler le rêve de la réalité.
J’ai juste profité des mots, de cet amour, de cette folie et de toutes ces émotions.
En bref, un roman surprenant, détonnant que j’ai vraiment apprécié.
Le narrateur nous fait partager les dernières semaines de vie, dans la chambre 36, de sa maman qui est en train de perdre la tête, tandis que lui-même perd pied. C’était une princesse d’origine basque, c’était Michou, sa mère, sa maman. Elle est mal morte. Il l’aimait comme il n’a jamais plus aimé depuis.
Dix ans après le succès de L’homme qui ment, Marc Lavoine fait son retour en librairie avec un nouveau roman intitulé Quand arrivent les chevaux.
Ce roman, qui se veut un hommage à sa mère décédée, est tellement décalé qu’il ne m’a jamais vraiment ému. Il y a bien quelques rares passages poétiques, mais ils sont noyés dans des digressions qui semblent être le fait d’un homme sous l’emprise de l’alcool ou de substances illicites. Et que dire de l’accumulation de dialogues totalement insipides ? Une grosse déception.
Un grand merci aux éditions Fayard de leur confiance.
#Quandarriventleschevaux #NetGalleyFrance !
Des accents d’Audiard, une lettre à son père, tendre message
Marc Lavoine nous parle de son père. Lulu est communiste, cgtiste, pttiste et surtout un homme à femmes. Blessé par la vie et la guerre, il se console dans l'alcool et le sexe. Il se cache de sa femme, mais il met ses enfants dans la confidence. Cela engendre un enfance tourmentée pour Francis qui protège le petit Marc. Marc n'accepte pas de devoir garder le secret face à sa mère, Michou, fragile. Mais Lulu est aussi un homme drôle et aimant. Ici, Marc Lavoine nous parle avec simplicité et sincérité. Nous rentrons sur la pointe des pieds dans sa vie. Le récit est tour à tour drôle, triste et émouvant, mais jamais moralisateur. C'est un texte plein d'amour pour son frère et ses parents. C'est très touchant.
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Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !