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San Francisco, 1967
L'inspectrice Kimberley Tyler a un deuxième meurtre satanique sur les bras. Accompagnée du jeune lieutenant Jonas Taft, elle tente de faire avancer une enquête qui s'embourbe entre Baron Yeval, le fondateur de l'église de Satan et l'aveu spontané d'un marginal, ancien soldat de retour du Vietnam.
Hervé Bourhis nous livre la fin de ce (premier ?) diptyque polar qui prend place dans l'Amérique des beatniks et des adeptes de Satan. La jeune fliquette est attachante et on en apprend davantage sur le secret qui entoure le suicide de son père, flic lui aussi. C'est délicieusement noir, mais avec toujours un peu de second degré.
Quant au travail graphique, moi je suis fan ! Le dessin de Lucas Varela sur ces deux tomes est remarquable à l'image de ces deux couvs superbes. Le noir est accompagnée de ce bleu et ce rouge saumon et donnent des ambiances sixties très pop ! Cette Tyler est une sorte de Vera de Scoubidou en version plus trash et on a envie de la revoir dans d'autres aventures.
Et ça semble être ce qui est prévu par Bourhis et Varela... A voir ! En attendant; ces deux tomes nous offrent un bon polar dans une esthétique soignée, l'assurance d'un bon moment !
Hervé Bourhis nous embarque, direction San Francisco, pour une enquête en plein milieu des sixties.
J'ai tout de suite adhéré à ce polar placé sous le signe de Satan, où plane une forte dose d'ésotérisme. Dans les pas d'une inspectrice débutante, mais déterminée, nous allons découvrir une secte aux pratiques douteuses, révélant ainsi une face sombre des États-Unis d'Amérique.
Prenant le parti de nous offrir cette enquête sous la forme d'un diptyque, l'auteur choisit volontairement un rythme assez lent, mais pertinent. Ce qui nous permet de découvrir notre héroïne, son mystérieux passé et tout un panel de bons ou mauvais personnages venant agrémenter le récit.
Graphiquement, le style de Varela, que je découvre, nous offre une agréable ligne claire. De plus il utilise un panel de couleurs réduit, oscillant entre le sombre et le rosé, qui donne au récit une séduisante identité.
En bref, voilà un premier tome très séduisant qui confirmera sans nul doute ses promesses lors du second tome.
Kim Tyler fait fort pour sa première affaire. Le corps sans vie et mutilé d'une jeune femme à été retrouvé près du Golden Gate.
À San Francisco c'est une première pour une jeune femme d'être gradée au sein des forces de police, et ses nouveaux collègues ne se font pas prier pour lui faire sentir à coups de remarques sexistes et de blagues lourdingues. Ça ne va pas être simple d'être prise au sérieux...
Ulysses Ford, son nouveau partenaire, vieux de la vieille, lui est correct, bien qu'en plutôt mauvais état. Il connaissait son père. Un ami dit-il.
Kim va devoir jongler entre le vieil appart de son père défunt qu'elle doit apprendre à connaître, les gars de la brigade plus que lourds et cette affaire de meurtre qui la mène jusqu'à Baron Yeval, un gourou d'église satanique, plutôt charismatique et perturbant dans une sombre maison noire.
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Une vraie ambiance, l'aube des seventies, une série de meurtres sataniques, des personnages bien campés et un mystère palpable à pistes multiples, ce premier volume sur deux m'a bien eue !
Entre la jeune diplômée surdouée mais bancale dans sa vie privée sous ses faux-airs de Véra Dinkley, le vieux flic sur le déclin qui a sa part de mystère, le suspect principal entre Béla Lugosi et escroc manipulateur qui a l'air d'en savoir un peu trop et j'en passe, on peut dire que la galerie de personnages est fleurie !
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Ce premier opus sur deux nous plonge dans une atmosphère poisse où les mystères s'entassent sous le dessin léché de Lucas Varela qui m'avait déjà soufflée sur son "La Dernière Comédie de Paolo Pinocchio", plein de style, de gueules et de recoins sombres aux teintes pleines et franches.
Hervé Bourhis et lui nous plongent dans un polar noir d'encre où on soupçonne une quête personnelle en parallèle et des mystères qui n'en finissent plus de s'épaissir.
On se retrouve pour la 2e partie !
San Francisco, 10 mai 1967
Uje femme est retrouvée morte à l'ouverture du parc Recreation Area. Nue, mutilée, un signe sataniste gravé sur le ventre... Le lieutenant Ulysses Ford et la jeune inspectrice Kimberly Tyler vont mener l'enquête...
Hervé Bourhis lance avec ce premier tome d'un diptyque un polar noir implanté dans la Californie de la fin des années 60. Entre les beatniks et les gourous adeptes de rituels étranges, ce curieux duo de flics va se confronter à de drôles de personnages.
Celle qui est au centre du récit, c'est Kimberley Tyler, jeune policière, qui débute sa carrière par la vue d'un cadavre bien amoché. Mais il y a davantage à creuser de son côté, une quête familiale autour de son père, ancien flic qui semble s'être suicidé...
Bourhis retrouve Lucas Varela (comme dans Le Labo) au dessin pour une proposition graphique à la croisée de l'Europe et des USA. Une "ligne claire américaine" avec une fliquette très réussie, une galerie de trognes inspirée et un éventail de couleurs restreint autour du noir, du bleu clair et du rose saumonné (oui !).
Ce dyptique semble parti pour devenir une vraie série centrée sur Tyler que l'on va suivre au long de sa carrière ... Après un premier tome réussi, on a hâte de voir la suite de ce polar prenant !
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